La compagnie publique allemande des chemins de fer Deutsche Bahn, dont la situation financière est difficile, est pointée du doigt comme mauvaise payeuse dans un rapport rendu public vendredi par la Fédération nationale du bâtiment.
« Les commanditaires privés payent de manière plus ponctuelle que les publics », et parmi ceux-ci « l'entreprise publique Deutsche Bahn est la pire », selon un communiqué de la Fédération qui se base sur un sondage réalisé auprès de 565 entreprises du secteur.
Deutsche Bahn met en moyenne 99 jours à honorer ses factures, dépassant largement le délai commercial généralement accordé de 46 jours.
C'est "un grave problème avant tout pour les PME de construction d'infrastructures ferroviaires, qui sont presque totalement dépendantes de la Deutsche Bahn comme donneuse d'ordres", a souligné Michael Knipper, le président de la Fédération.
Ce rapport intervient alors que la compagnie est soupçonnée actuellement de chercher à embellir ses résultats par tous les moyens.
Elle avait ainsi provoqué le mois dernier une levée de boucliers avec l'annonce d'une augmentation de ses tarifs, qu'elle avait justifiée, sans convaincre, par la flambée des prix de l'énergie. Elle s'appliquera seulement sur les trajets de 150 kilomètres car pour les distances plus courtes, les Etats régionaux ont un droit de regard et ont bloqué le projet à la majorité.
La Deutsche Bahn est par ailleurs accusée de rogner volontairement sur ses investissements. Elle a indiqué cette semaine avoir suspendu son appel d'offres pour une grosse commande de locomotives, qui avait été évaluée à environ un milliard d'euros.
Selon des sources proches de son conseil d'administration, la société espère dégager sur l'ensemble de cette année un bénéfice opérationnel de 206 millions d'euros. Ce serait essentiellement grâce au gel des investissements, qui devrait permettre de faire des économies chiffrées par la presse à 180 millions d’euros.
Deutsche Bahn met en moyenne 99 jours à honorer ses factures, dépassant largement le délai commercial généralement accordé de 46 jours.
C'est "un grave problème avant tout pour les PME de construction d'infrastructures ferroviaires, qui sont presque totalement dépendantes de la Deutsche Bahn comme donneuse d'ordres", a souligné Michael Knipper, le président de la Fédération.
Ce rapport intervient alors que la compagnie est soupçonnée actuellement de chercher à embellir ses résultats par tous les moyens.
Elle avait ainsi provoqué le mois dernier une levée de boucliers avec l'annonce d'une augmentation de ses tarifs, qu'elle avait justifiée, sans convaincre, par la flambée des prix de l'énergie. Elle s'appliquera seulement sur les trajets de 150 kilomètres car pour les distances plus courtes, les Etats régionaux ont un droit de regard et ont bloqué le projet à la majorité.
La Deutsche Bahn est par ailleurs accusée de rogner volontairement sur ses investissements. Elle a indiqué cette semaine avoir suspendu son appel d'offres pour une grosse commande de locomotives, qui avait été évaluée à environ un milliard d'euros.
Selon des sources proches de son conseil d'administration, la société espère dégager sur l'ensemble de cette année un bénéfice opérationnel de 206 millions d'euros. Ce serait essentiellement grâce au gel des investissements, qui devrait permettre de faire des économies chiffrées par la presse à 180 millions d’euros.
