EMPLOI. L'industrie cimentière cherche à recruter mais fait face à plusieurs enjeux de taille. Dans un entretien pour Batiactu, Laure Hélard, déléguée générale du Syndicat français de l'industrie cimentière (Sfic), expose les défis que doit relever la filière.


L'accélération de la stratégie nationale de transition écologique pousse l'industrie cimentière à se renouveler. Cette dernière doit, en effet, parvenir à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre. Parallèlement, elle est confrontée à une pyramide des âges vieillissante et à un manque de main d'œuvre, et cherche ainsi à attirer de nouveaux profils. Batiactu a interviewé Laure Hélard, déléguée générale du Syndicat français de l'industrie cimentière (Sfic), sur ces thématiques majeures.

Batiactu : Quels sont les enjeux de recrutement pour la filière aujourd'hui ?

Laure Hélard : Il existe un vrai déficit de main-d'œuvre dans les métiers de l'industrie. Certains sont en tension, tels que conducteur d'engins, technicien de maintenance, rondier ou opérateur de salle. L'industrie cimentière compte 4.500 emplois directs mais de nombreux salariés sont proches de la retraite. Pour renouveler ces effectifs,
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