La construction routière en France a engendré un chiffre d’affaires de 15,5 milliards d’euros en 2007, d’après l’Union des syndicats de l’industrie routière française (Usirf). Mais les carnets de commandes observent une baisse et le coût des matières premières devrait avoir des conséquences sur la croissance du secteur en 2008. Détails.
15,5 milliards d’euros : tel est le chiffre d’affaires de la construction routière en France en 2007, en hausse de 8,6% par rapport à 2006, selon les chiffres dévoilés mardi par l’Union des syndicats de l’industrie routière française (Usirf).
Le chiffre d’affaires pour le début de l’année est lui aussi en progression de 11,5% par rapport à la même période l’année dernière, porté par les chantiers de transports collectifs et d'aménagements urbains. La part la plus importante dans le chiffre d’affaires de l’industrie routière reste liée à l'entretien et à l'aménagement du patrimoine existant.
Baisse des carnets de commandes
L’Usirf prévoit pour 2008 un chiffre d’affaires en hausse de 3,5 à 5%, avec cependant «un retrait en volume», dû à la flambée des prix des matières premières et de l’énergie. De plus, les carnets de commandes affichent cinq mois d’activité, alors qu’ils en représentaient six l’année dernière.
Selon l’Usirf, la tendance au «déficit de grands projets routiers» va se poursuivre dans les années à venir, au profit des infrastructures de transports alternatives (voies d’eau et réseau ferré notamment) prônées lors du Grenelle de l’Environnement.
Le chiffre d’affaires pour le début de l’année est lui aussi en progression de 11,5% par rapport à la même période l’année dernière, porté par les chantiers de transports collectifs et d'aménagements urbains. La part la plus importante dans le chiffre d’affaires de l’industrie routière reste liée à l'entretien et à l'aménagement du patrimoine existant.
Baisse des carnets de commandes
L’Usirf prévoit pour 2008 un chiffre d’affaires en hausse de 3,5 à 5%, avec cependant «un retrait en volume», dû à la flambée des prix des matières premières et de l’énergie. De plus, les carnets de commandes affichent cinq mois d’activité, alors qu’ils en représentaient six l’année dernière.
Selon l’Usirf, la tendance au «déficit de grands projets routiers» va se poursuivre dans les années à venir, au profit des infrastructures de transports alternatives (voies d’eau et réseau ferré notamment) prônées lors du Grenelle de l’Environnement.
