La CGT a refusé de signer l'accord sur l'épargne salariale pour les 1.245.000 salariés des entreprises du bâtiment et des travaux publics.

La centrale n'a finalement pas souhaité avaliser cet accord, qui avait été accepté par quatre autres syndicats le 20 janvier, a-t-elle annoncé vendredi dans un communiqué.

"Le texte proposé à la signature des organisations syndicales à l'issue de six séances de négociations n'a au final que peu évolué", a expliqué la CGT qui demandait "des engagements précis et des actes forts qui engagent l'ensemble de notre profession".

Les organisations d'employeurs avaient pourtant accepté quelques concessions, qualifiées de "reculs non négligeables" par la CGT, mais celle-ci a jugé qu'"aucune de (ses) propositions n'a été véritablement retenue".

La CGT exigeait des "garanties" en matière de revalorisation des salaires et de développement des régimes de retraites par répartition.

L'accord, qui concerne 322.000 chefs d'entreprises et 1.245.000 salariés, avait été signé le 20 janvier par la CFDT, la CFTC, la CGC et FO et par toutes les organisations d'employeurs (FFB, FNTP, CAPEB, EFNSCOP et FFIE).

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