Un accord-cadre vient d'être conclu entre la direction et les élus du comité d'entreprise de Caterpillar afin de sauver 133 emplois sur 733 dans les usines de Grenoble et d'Echirolles (Isère). Détails et réactions.

La direction et les élus du comité d'entreprise de Caterpillar ont scellé un accord prévoyant de sauver 133 emplois sur les 733 supprimés dans les usines de Grenoble et d'Echirolles (38), selon des sources syndicales. «Il y aura 133 emplois sauvés», a déclaré aux journalistes un élu CFDT, Alain Dejoux, avant d'ajouter «que ces sauvegardes d'emplois étaient conditionnées à la ratification d'un accord final sur l'aménagement du temps de travail qui doit être soumis aux salariés d'ici le mois d'octobre». La direction du constructeur américain d'engins de chantier a indiqué pour sa part que cet accord permettra de sauver 133 emplois et d'accroître le montant des indemnités de départ versées aux personnes licenciées.
Toutefois, cet accord d'entreprise, validé par les syndicats FO, CFDT et CFTC, a été rejeté par la CGT qui dénonce «un marché de dupes».

 

Des rebondissements
Après plusieurs semaines de rebondissements, il semble tout de même que les salariés et la direction du groupe d'engins de chantier ait trouvé un accord. Ce dernier met également un terme à un conflit social de plusieurs semaines, marqué par la séquestration de cadres en avril.

 

25.000 suppressions d'emplois dans le monde
Depuis le début de l'année, le groupe a supprimé près de 25.000 postes dans le monde. Cinq sites américains sont concernés, celui de Jefferson en Géorgie (sud-est), ceux situés en Indiana et en Illinois (nord), et celui de Griffin en Géorgie. La société a expliqué dans des communiqués datant du mois de mars que ces mesures étaient prises pour «adapter le niveau de production à la demande» alors qu'elle subit de plein fouet la crise de la construction.

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