Le ministre des Transports, Dominique Perben, vient de donner le coup d’envoi à Amiens (80) de l’enquête publique sur le canal Seine-Nord Europe. Il a aussi annoncé la création d’une mission consacrée au financement du projet.
Dominique Perben, ministre des transports a lancé mardi 9 janvier l’enquête publique sur le canal Seine-Nord Europe, visant à recueillir les avis des populations concernées par ce dossier, c'est-à-dire celles de l’Oise, de la Somme, du Pas-de-Calais et du Nord.
Le Canal Seine-Nord Europe a pour objectif de devenir le maillon manquant entre la Seine et le réseau fluvial du Nord et de l’Europe. Il mesurera 106 km de long et 54 mètres de large. Il présente donc de nombreux avantages.
Tout d’abord, il apportera une plus grande efficacité économique et une fiabilité de livraison. Il agira aussi en complémentarité de la dynamique des pôles de compétitivité des différentes régions. Le canal devrait aussi améliorer l’intégration de la zone Le Havre - Paris - Lille au cœur de l’Europe du nord-ouest. Et puis il développera l’accessibilité et l’attractivité des territoires pour des implantations industrielles ou logistiques. Enfin, il renforcera la position des ports du Havre, de Rouen et de Dunkerque.
Et si ce projet présente de nombreux points positifs économiques, il n’en oublie pas d’être aussi écologique. Dominique Perben a d’ailleurs affirmé que le canal devrait permettre à «500.000 poids lourds par an de passer de la route au fluvial».
La coordination, l’organisation et le montage financier du projet ont été confiés à Yves Cousquer, ex-président de la Poste et d’Aéroports de paris et à Bernard Scemama, inspecteur général des finances. Le partenariat public-privé devrait être privilégié car le coût total hors taxe du projet serait 3,17 milliards d’euros contre 3,52 milliards dans le cas d’une maîtrise d’ouvrage publique. Parmi les partenaires évoqués, on peut citer l’Union européenne, l’Etat, les collectivités ou encore la Belgique et les Pays-Bas.
Le décret d’utilité publique devrait être publié à la fin 2007 pour un démarrage des travaux en 2009. La mise en service du canal Seine-Nord Europe est prévue pour 2013.
Le Canal Seine-Nord Europe a pour objectif de devenir le maillon manquant entre la Seine et le réseau fluvial du Nord et de l’Europe. Il mesurera 106 km de long et 54 mètres de large. Il présente donc de nombreux avantages.
Tout d’abord, il apportera une plus grande efficacité économique et une fiabilité de livraison. Il agira aussi en complémentarité de la dynamique des pôles de compétitivité des différentes régions. Le canal devrait aussi améliorer l’intégration de la zone Le Havre - Paris - Lille au cœur de l’Europe du nord-ouest. Et puis il développera l’accessibilité et l’attractivité des territoires pour des implantations industrielles ou logistiques. Enfin, il renforcera la position des ports du Havre, de Rouen et de Dunkerque.
Et si ce projet présente de nombreux points positifs économiques, il n’en oublie pas d’être aussi écologique. Dominique Perben a d’ailleurs affirmé que le canal devrait permettre à «500.000 poids lourds par an de passer de la route au fluvial».
La coordination, l’organisation et le montage financier du projet ont été confiés à Yves Cousquer, ex-président de la Poste et d’Aéroports de paris et à Bernard Scemama, inspecteur général des finances. Le partenariat public-privé devrait être privilégié car le coût total hors taxe du projet serait 3,17 milliards d’euros contre 3,52 milliards dans le cas d’une maîtrise d’ouvrage publique. Parmi les partenaires évoqués, on peut citer l’Union européenne, l’Etat, les collectivités ou encore la Belgique et les Pays-Bas.
Le décret d’utilité publique devrait être publié à la fin 2007 pour un démarrage des travaux en 2009. La mise en service du canal Seine-Nord Europe est prévue pour 2013.
Le canal Seine-Nord Europe en chiffres
- Entre 13 et 15 millions de tonnes transportées sur le canal Seine-Nord Europe dès 2020
- Le canal devrait permettre une réduction des coûts de transports de 15% à 50 %
- 4,5 milliards de tonnes-kilomètres reportées de la route vers le fluvial en 2020
- Création de 15.000 emplois après dix ans d’exploitation
- Un accès unique à 6 ports de la rangée nord européenne
