Manuel Valls a confirmé mardi le feu vert de la Commission européenne pour le plan de relance autoroutier. Ce programme est constitué notamment d'un investissement de plus de trois milliards d'euros.

Tandis que Ségolène Royal évoquait la possibilité de rendre les autoroutes gratuites les weekends, et que le premier ministre réfutait cette proposition, ce dernier annonçait la validation du plan autoroutier par Bruxelles.

 

"Nous avons obtenu de la Commission européenne son aval pour un allongement des concessions afin précisément d'avoir plus de 3 milliards d'investissements. C'est bon pour l'économie française, c'est bon pour l'emploi et moi, c'est ça qui m'intéresse", a déclaré le Premier ministre dans la cour du Sénat. Et d'ajouter qu'il souhaitait "bâtir un accord gagnant-gagnant : gagnant pour l'Etat, gagnant pour l'usager, gagnant pour l'économie française et pour l'emploi".

 

Ce plan s'établit autour de travaux de sécurisation, parkings relais pour les routiers, parkings d'autopartage, lien entre autoroutes et réseau secondaire. Objectif : adapter les infrastructures aux évolutions du trafic et aux enjeux du développement durable. Le montant total initialement prévu était de 3,6 milliards d'euros, à la charge exclusive des concessionnaires autoroutiers, en contrepartie d'un prolongement de leurs concessions (entre quatre mois à six ans, selon les sociétés).

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