Après l'apparition de fissures, en juillet 2000, sur les fondations la deuxième plus grande du monde, Bouygues Construction doit assurer des travaux de consolidation.

"Ces travaux consistent à renforcer des poutres dans la partie exposée à la mer de la mosquée Hassan II qui avait subi quelques altérations", a indiqué l'agence urbaine de Casablanca, citée par le quotidien marocain L'Economiste.

Le quotidien proche des milieux d'affaires rappelle qu'une querelle judiciaire oppose le constructeur français aux assureurs marocains pour déterminer à qui incombent les importants frais de restauration de cet imposant bâtiment érigé face à l'Atlantique, en bordure de mer.
"A coup d'expertises et de contre-expertises, les deux parties essaient de se renvoyer la responsabilité", note le journal. Les travaux devraient durer trois mois.

Ces fissures - dues à la houle - ne concernent toutefois qu'une partie de l'esplanade surplombant la mer. Pour M. Laghrida, patron de la nouvelle direction chargée de la maintenance de la Mosquée, il s'agit d'une «réaction tout à fait normale d'un ouvrage quand il est agressé par le milieu marin». Selon lui, «il est normal que les ouvrages continuellement immergés changent d'aspect et l'on soit obligés d'intervenir pour faire en sorte qu'ils continuent à remplir leur fonction de soutien».

Rappelons que le groupe Bouygues a assuré la maîtrise d'oeuvre de la construction de la Mosquée Hassan II, qui a duré 6 années. Inaugurée en 1993, elle est la deuxième plus grande du monde, après celle de la Mecque.

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