Le Cyclone Nargis qui a dévasté plusieurs régions de Birmanie, a fait environ 10.000 morts et de nombreux dégâts matériels. Au total, près de 20.000 habitations ont été détruites, plusieurs régions sont actuellement privées d’électricité et de nombreuses canalisations d’eau ont été coupées. Détails.

Le cyclone Nargis a dévasté la Birmanie ce week-end. Bilan lundi : environ 10.000 morts et des dizaines de milliers de sans-abri, selon le ministre birman des Affaires étrangères.

La tempête provenait du Golfe du Bengale et a traversé la côte sud-ouest de la Birmanie tard vendredi soir, avec des vents oscillant entre 190 et 240 km/h. La plus grande ville du pays . Arbres déracinés, feux de signalisations renversés, panneaux publicitaires ou encore toits arrachés…Rangoon a été particulièrement touchée par la catastrophe mais également Irrawaddy, Pegu, ainsi que les Etats Mon et Karen. Toutes sont privées d’électricité et de télécommunications. De plus de nombreux bâtiments ont été partiellement détruits et des canalisations d’eau coupées. De nombreuses personnes ont du faire la queue avec des seaux pour obtenir de l'eau chez des voisins ayant la chance de disposer de puits privés. «Nous avons déployé des unités militaires pour des opérations de secours et de réhabilitation», a déclaré le responsable du ministère de l'Information birmane avant d’ajouter : «l'armée et la police ont commencé à nettoyer la ville».

Des secours trop lents
Selon la Croix-Rouge, plusieurs villages côtiers ont été complètement ravagés. «Nous distribuons des fournitures aux sans-abri, des bâches en plastique pour couvrir les toits, des tablettes de purification d'eau, nous fournissons aussi 5.000 litres d'eau potable, des réchauds, des moustiquaires, des couvertures et des vêtements pour ceux qui en ont le plus besoin», a précisé Michael Annear de la Fédération internationale de la Croix Rouge.
Toutefois, il a reconnu que la mobilisation avait été lente notamment à cause des «problèmes de mobilité» liés aux dévastations.
Réunies à Bangkok, les organisations internationales tentent de coordonnées leurs actions. Richard Horsey, responsable des Nations unies à Bangkok a déclaré que «des milliers de personnes avaient besoin d'une assistance urgente».

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