Kingfisher, le premier groupe de magasins de bricolage en Europe, a enregistré un bénéfice en hausse de presque 20% au premier trimestre, notamment grâce aux bonnes performances de ses enseignes françaises Castorama et Brico Dépôt, mais a fait part de ses inquiétudes pour le reste de l'année, notamment au Royaume-Uni.

Sur son trimestre achevé fin avril, le résultat du groupe KingFisher atteint 193 millions d'euros, soit une progression de 19,1% (20,9% à taux de change constants). Ce chiffre s'explique par des ventes en hausse de 3,3% par rapport à l'année dernière, à 3,11 milliards d'euros. Pour les enseignes françaises, les ventes ont augmenté de 4,1% à 1,2 milliard d'euros, ce qui a permis au groupe de réaliser « un bon début d'année», selon un rapport d'activité. En effet, le chiffre d'affaires trimestriel de Castorama a atteint 694 millions d'euros, en hausse de 6,4% hors effets de changes, et son camarade français, Brico Dépôt, avec des revenus trimestriels de 570 millions d'euros, a enregistré un développement comparable alors que ses ventes étaient en baisse de 4% l'an passé à la même période.

 

Un avenir incertain
Malgré un premier trimestre excellent, le directeur général Ian Cheschire a été moins optimiste pour la suite, en raison d'un environnement économique «difficile» pour l'ensemble du secteur de la distribution, «spécialement au Royaume-Uni» où les consommateurs subissent les effets de la cure de rigueur budgétaire. Suite à cette mise en garde, entendue par le marché, le titre Kingfisher a chuté de 3,93% à 3,03 euros en début d'échanges à la Bourse de Londres.

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