REHABILITATION. Au rythme actuel des opérations, l'objectif fixé en 2015 de rénover 4,5 millions de logements d'ici 2030 ne sera pas atteint, avance l'expert Alain Grandjean. Principalement parce que les moyens ne sont pas à la hauteur. Et ce ne sont pas les 450 millions d'euros du plan de relance qui peuvent changer la donne, d'après la Fédération des offices HLM.


Les rénovations énergétiques du parc de logements sociaux vont bon train sur tout le territoire : dans les opérations financées par l'Anru, les travaux de réhabilitation incluent quasiment automatiquement une amélioration des performances thermiques des logements. Par ailleurs, nombreux sont les bailleurs à mettre l'accent, dans leur plan de développement, sur les rénovations. Et pourtant, les objectifs ne seront pas atteints. C'est Alain Grandjean, président de la Fondation Nicolas Hulot, membre du Haut conseil pour le climat et associé fondateur de Carbone 4, qui l'a affirmé au conseil fédéral de la Fédération nationale des offices publics de l'habitat (FOPH), début mars.

 

"Vous, bailleurs sociaux, êtes capables d'agir à la fois sur la baisse des émissions de gaz à effet de serre et sur le social, avec l'accessibilité à des logements dignes, confortables, financièrement abordables", a rappelé Alain Grandjean. De ce point de vue, les bailleurs sociaux apparaissent en position favorable dans la course à la neutralité carbone (dont l'objectif est de l'atteindre en 2050) : gestionnaires de long terme, investis d'une mission d'intérêt général, ils ont pris plus tôt que les particuliers la mesure de la nécessité de travaux, et ont des capacités financières et opérationnelles bien supérieures.
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