En raison de l'instabilité de la région, le groupe britannique de travaux publics s'est dit mercredi incapable de déterminer la valeur du travail qui pourra être accompli en 2004.

"Les premières commandes précises liées aux contrats de reconstruction du réseau d'adduction d'eau ont maintenant été reçues, et le travail a commencé", a indiqué le groupe Amec qui a remporté plusieurs contrats en Irak au titre de la reconstruction du pays.
"Mais les problèmes de sécurité dans la région font qu'il est difficile de prédire la valeur du travail qui sera achevé en 2004", a ajouté le groupe britannique, qui a remporté, conjointement avec l'américain Fluor, trois contrats de 1,6 milliard de dollars au total.

Amec, qui n'a encore envoyé sur le terrain qu'un minimum de personnel en raison des risques, ne pense pas que les contrats en Irak lui permettront d'améliorer ses bénéfices cette année.
"Vu l'incertitude qui se poursuit en Irak, le groupe confirme que ses prévisions de résultats pour 2004 restent inchangées à ce stade", a indiqué dont la part dans les contrats irakiens s'élève au total à 800 millions de dollars.

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