La Cour des comptes estime que les actifs immobiliers de l'assureur Gan ont été bradés à l'époque où le groupe était encore un groupe public.
Dans son rapport publié la semaine dernière, la Cour reproche à la structure de défaisance du Gan, Baticrédit, montée en 1994, d'avoir décidé quelques années plus tard de liquider les actifs immobiliers qu'elle portait alors que le marché était au plus bas, réalisant donc "des moins-values importantes".
"Il est aisé de constater aujourd'hui, après la remontée du marché de l'immobilier survenue dans le courant de l'année 1998, que la liquidation de 1997 a été particulièrement mal avisée" indique la Cour qui estime que "ces errements ont été rendus possibles par un montage qui réduisait les possibilités de contrôle et diluait les responsabilités".
Selon le rapport, en définitive, "sur un portefeuille de créances de 2,66 millions d'euros, il n'a pu être recouvré que 0,85 millions d'euros".
"Il est aisé de constater aujourd'hui, après la remontée du marché de l'immobilier survenue dans le courant de l'année 1998, que la liquidation de 1997 a été particulièrement mal avisée" indique la Cour qui estime que "ces errements ont été rendus possibles par un montage qui réduisait les possibilités de contrôle et diluait les responsabilités".
Selon le rapport, en définitive, "sur un portefeuille de créances de 2,66 millions d'euros, il n'a pu être recouvré que 0,85 millions d'euros".
