Le Congo et la Chine viennent de créer une nouvelle société de fabrication de ciment remplaçant la Cimenterie du Congo (CIMCO) qui a cessé ses activités, a-t-on appris mardi au ministère congolais du développement industriel.

La Nouvelle Société des Ciments du Congo (SONOC) est une entreprise anonyme au capital de 6,7 milliards de fcfa détenu pour 56% par la Société nationale chinoise des travaux des ponts et chaussées (SNSTPC) et 44% par l'Etat congolais.

La SONOC héritera des installations à Loutété - cité industrielle au sud-ouest du Congo - de l'ancienne Cimentérie du Congo (CIMCONGO) dont les capitaux étaient détenus par le Congo et la société norvégienne Scancem. CMCONGO a cessé ses activités en raison des guerres civiles à répétition.

Ses installations ont été particulièrement endommagées lors de la guerre civile de 1998-1999 par les miliciens cocoyes du régime déchu de Pascal Lissouba, qui combattaient les forces gouvernementales dans les régions sud-ouest, la Bouenza, le Niari et la Lékoumou.

Pendant 18 mois, la SNSTPC va réhabiliter les installations avant de relancer la production du ciment. La cimenterie de Loutété dont la capacité technique est de 1 million de tonnes/an, est capable de couvrir les besoins nationaux estimés à plus de 500.000 tonnes.

En attendant la relance de cette production, le Congo importe du ciment d'Europe, de la république démocratique du Congo (RDC) voisine, du Gabon et du Cameroun.

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