Vendredi, le chef de l'Etat a reçu 700 élus à l'Elysée, suite au Congrès des maires auquel il n'avait pu participer. Séance de rattrapage pour Nicolas Sarkozy qui, après s'être excusé, a maintenu l'idée de réformer la taxe professionnelle, tout en annonçant la tenue d'une conférence nationale sur les déficits publics.

Evoquant son déplacement en Arabie Saoudite et au Qatar mardi et mercredi derniers, alors que se tenait le Congrès des maires, Nicolas Sarkozy a présenté ses excuses aux 700 maires conviés à l'Elysée vendredi matin, soit au lendemain du salon, pour son absence. « Sachez que je le regrette, même si le Premier ministre y a été et s'est expliqué avec beaucoup de clarté (…) », a-t-il indiqué devant l'assemblée et en présence de François Fillon. On se rappelle que ce dernier avait reçu un accueil pour le moins chaotique mardi dernier (lire l'article).

 

Bientôt une conférence nationale…
Devant les 700 maires - le PS avait boycotté la réunion - le chef de l'Etat a défendu sa réforme territoriale, et notamment celle de la taxe professionnelle, très controversée. « La France ne peut pas rester immobile et ne peut pas être la seule en Europe à taxer les entreprises », a-t-il déclaré, insistant sur l'importance de relancer la compétitivité des entreprises françaises.

 

Pour parler de cette taxe « qui pèse trop sur l'investissement », Nicolas Sarkozy a annoncé la tenue, à une date encore non déterminée, d'une conférence nationale sur les déficits publics. Celle-ci devrait réunir l'Etat et les responsables de la Sécurité Sociale et des collectivités locales. Le Président de la République a enfin évoqué la « folie fiscale » qui touchait un certain nombre de régions. Comme une mise en garde, car « c'est la compétitivité de la France qui est en jeu », a-t-il conclu.

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