Pendant deux jours, jeudi et vendredi, 12.000 acteurs du secteur se retrouvent à Paris pour les 24 heures du Bâtiment. Ce grand rendez-vous orchestré par la FFB est l'occasion pour le secteur de réaffirmer sa place dans l'économie française, et de lancer des pistes pour faire face aux nouveaux enjeux de la profession.

«Quelle que soit la force de la tempête, le dirigeant, souvent seul, doit savoir tenir la barre, maintenir le cap et motiver son équipe», indique Didier Ridoret, président de la Fédération française du bâtiment (FFB). C'est ce jeudi que sera donné le coup d'envoi de la 2e édition des «24 heures du bâtiment», avec un objectif : aider le secteur à «relancer la croissance». Deux jours durant, au Palais omnisports de Paris Bercy, quelque 12.000 artisans et chefs d'entreprises vont aborder ensemble les questions liées à la mise en place du Grenelle de l'Environnement, mais également à la conjoncture économique et au Plan de relance.

Se rassurer
Et pendant ces deux jours, les professionnels du bâtiment s'organisent en trois huit : «Huit heures pour muscler l'entreprise, huit heures pour défendre la profession et interpeller les pouvoirs publics, huit heures pour entretenir la convivialité», indique la FFB. Si la première édition, en 2006, était l'occasion pour les professionnels de «réaffirmer leur sentiment d'appartenance» dans le secteur, cette année, l'objectif est plutôt de «venir se rassurer, connaitre le cap de la fédération», stipule Didier Ridoret. Ce rendez-vous sera en effet l'occasion pour le bâtiment, «employeur majeur avec 70.000 embauches prévues en 2009», de demander aux pouvoirs publics de «changer de braquet pour la mise en œuvre du plan de relance», explique Didier Ridoret, estimant que si certaines dispositions commencent à porter leurs fruits (doublement du PTZ, incitations fiscales à acheter dans le neuf), d'autres sont plombées par d'importantes lenteurs administratives. «Les 24 heures du bâtiment nous offrent l'occasion de rappeler haut et fort le rôle irremplaçable de l'économie réelle et de ses acteurs, les PME et leurs dirigeants», estime Didier Ridoret.

 

Rénovation énergétique
Il sera également question de réduction de la consommation énergétique, l'un des objectifs du Grenelle de l'Environnement qui s'est fixé comme but de réduire de 38% la consommation d'énergie des bâtiments d'ici à 2020. Le marché de la rénovation énergétique pourrait ainsi atteindre 20 à 25 milliards d'euros par an et être l'une des réponses à la crise dans ce secteur. C'est d'ailleurs pour tenter de répondre à la question «Quelles réponses à la crise dans le bâtiment ?», que la ministre du Logement, Christine Boutin, et le ministre en charge du Plan de relance, Patrick Devedjian, participeront jeudi à un colloque dans le cadre des 24 heures.

 

 

Demandez le programme : quelques rendez-vous à retenir

Jeudi 11 juin
14h Colloque «Entreprise numérique et dématérialisation des marchés»
15h Colloque «Bâtir avec l'environnement. Efficacité énergétique : changez de regards»
17h Colloque «Quelles réponses à la crise pour le bâtiment ?» avec Christine Boutin et Patrick Devedjian

 

Vendredi 12 Juin
10h Plénière : petites et moyennes entreprises du bâtiment : relancer la croissance
11h Plénière : 50 ans au service des artisans
14h Convention nationale de la FFB
21h Concert privé de Patrick Bruel + invités

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