Le président de la Fédération des promoteurs constructeurs (FPC) a livré lundi sa vision du secteur en 2008. Assurant que les fondamentaux étaient bons, il s'est dit confiant même si les ventes de logements neufs sont en légère baisse. Il en a profité pour appeler les pouvoirs publics à libérer encore plus de foncier.
Jean-François Gabilla, président de la Fédération des promoteurs constructeurs (FPC), s'est dit confiant pour 2008, lors d'une conférence de presse donnée lundi. Pour lui, «les fondamentaux sont bons», même si les ventes ont bel et bien baissé.
La tendance de la fin 2007, où les ventes avaient commencé à baisser, va se confirmer en 2008, selon le président de la FPC. Ce dernier anticipe un recul de l'ordre de «10 à 14%», avec des ventes «autour de 115.000 unités». Pour rappel, la profession avait enregistré 127.420 ventes en 2007, un chiffre en hausse par rapport à 2006, et le plus élevé depuis le record de 1979 (141.000 logements vendus).
«Cela reste encore un chiffre très élevé», a-t-il ajouté, parlant «d'inflexion de tendance» mais niant tout retournement. «C'est une évolution du marché que nous attendions, pas comme la crise qu'a connue le marché dans les années 90 que nous avons prise de plein fouet», a-t-il précisé.
Rareté du foncier
Pour la FPC, le problème de fond reste la rareté du foncier. «Il faut que l'Etat reprenne les choses en mains pour imposer des constructions là où c'est nécessaire», a déclaré Jean-François Gabilla, en reconnaissant que certaines villes avaient fait des efforts pour dégager des terrains constructibles, mais «pas assez pour arriver aux 500.000 logements par an revendiqués par le gouvernement».
Sur les prix de vente, le président de la FPC parle de «stabilisation» plutôt que de baisse, justifiant ce phénomène par l'augmentation du coût des matières premières, les difficultés de recrutement mais aussi les hausses inéluctables liées aux exigences pour la protection de l'environnement et aux nouvelles normes pour l'accession des logements aux handicapés.
La tendance de la fin 2007, où les ventes avaient commencé à baisser, va se confirmer en 2008, selon le président de la FPC. Ce dernier anticipe un recul de l'ordre de «10 à 14%», avec des ventes «autour de 115.000 unités». Pour rappel, la profession avait enregistré 127.420 ventes en 2007, un chiffre en hausse par rapport à 2006, et le plus élevé depuis le record de 1979 (141.000 logements vendus).
«Cela reste encore un chiffre très élevé», a-t-il ajouté, parlant «d'inflexion de tendance» mais niant tout retournement. «C'est une évolution du marché que nous attendions, pas comme la crise qu'a connue le marché dans les années 90 que nous avons prise de plein fouet», a-t-il précisé.
Rareté du foncier
Pour la FPC, le problème de fond reste la rareté du foncier. «Il faut que l'Etat reprenne les choses en mains pour imposer des constructions là où c'est nécessaire», a déclaré Jean-François Gabilla, en reconnaissant que certaines villes avaient fait des efforts pour dégager des terrains constructibles, mais «pas assez pour arriver aux 500.000 logements par an revendiqués par le gouvernement».
Sur les prix de vente, le président de la FPC parle de «stabilisation» plutôt que de baisse, justifiant ce phénomène par l'augmentation du coût des matières premières, les difficultés de recrutement mais aussi les hausses inéluctables liées aux exigences pour la protection de l'environnement et aux nouvelles normes pour l'accession des logements aux handicapés.
