Environ 10% de la population française est susceptible d'être touchée par des inondations. Tel est le constat de l'Office international de l'eau présenté à l'occasion du Salon national des techniques de prévention des inondations qui s'est ouvert mercredi à Mâcon.
«Les habitants accusent souvent l'Etat et les collectivités, qui n'auraient pas pris selon eux les mesures nécessaires. Mais ils oublient que les cours d'eau peuvent franchir les digues, et qu'ils doivent aussi faire preuve de responsabilité», explique Eric Pelus, un des responsables du syndicat mixte Saône et Doubs.
Jusqu'à vendredi, ce salon, premier du genre en France, permet aux professionnels mais aussi aux particuliers de découvrir les dernières trouvailles.
Les règles élémentaires y sont également rappelées à l'aide d'une «maison inondable» grandeur nature: rehausser les prises et les compteurs électriques, ainsi que les équipements sensibles type réfrigérateur ou four, privilégier le carrelage ou le parquet traditionnel (non flottant), et dans les cas les plus extrêmes, relever le plancher et créer un étage.
Devant des photos de rues balayées par les eaux figurent d'autres conseils, en particulier se renseigner sur l'histoire des inondations dans sa région, même si depuis la loi «risques» du 30 juillet 2003, tout nouveau locataire ou propriétaire doit être informé s'il se trouve en zone à risque.
Qui paie la facture?
Dans ce salon qui regroupe quelque 70 exposants, l' «hydro-bag» connaît un réel succès. Ce produit japonais, destiné à remplacer le traditionnel sac de sable, mais dont la diffusion est encore limitée en France, est un petit sachet de 345 g qui, déplié et au contact de l'eau, gonfle jusqu'à atteindre 50 cm de long et 30 cm de large, tout en durcissant.
D'autres équipements ne paraissent pour le moment qu'à la portée des collectivités territoriales. Les batardeaux, dont le coût est d'environ 800 euros le m2 en métal, 500 euros en plastique, sont des planches ou poutres qui se superposent horizontalement pour former un mur étanche autour des habitations ou simplement devant portes et fenêtres.
«Mais pourquoi les riverains devraient-ils payer la facture, alors que l'Etat a laissé construire en zone inondable?», interroge Sylvaine Lacan, co-présidente de la Confédération des riverains du Rhône et de ses affluents, qui rassemble 73 associations de victimes d'inondations, soit 20.000 familles.
Selon cette confédération qui figure en bonne place sur le salon, la problématique doit être élargie. «Pour une prévention efficace, il faut aussi agir sur les causes des inondations. Parmi elles, l'évolution des méthodes agricoles, la réduction des champs d'expansion des crues, dont le rôle est de permettre aux eaux de se répandre sans dommage, et l'urbanisation à outrance», affirme Mme Lacan.
Jusqu'à vendredi, ce salon, premier du genre en France, permet aux professionnels mais aussi aux particuliers de découvrir les dernières trouvailles.
Les règles élémentaires y sont également rappelées à l'aide d'une «maison inondable» grandeur nature: rehausser les prises et les compteurs électriques, ainsi que les équipements sensibles type réfrigérateur ou four, privilégier le carrelage ou le parquet traditionnel (non flottant), et dans les cas les plus extrêmes, relever le plancher et créer un étage.
Devant des photos de rues balayées par les eaux figurent d'autres conseils, en particulier se renseigner sur l'histoire des inondations dans sa région, même si depuis la loi «risques» du 30 juillet 2003, tout nouveau locataire ou propriétaire doit être informé s'il se trouve en zone à risque.
Qui paie la facture?
Dans ce salon qui regroupe quelque 70 exposants, l' «hydro-bag» connaît un réel succès. Ce produit japonais, destiné à remplacer le traditionnel sac de sable, mais dont la diffusion est encore limitée en France, est un petit sachet de 345 g qui, déplié et au contact de l'eau, gonfle jusqu'à atteindre 50 cm de long et 30 cm de large, tout en durcissant.
D'autres équipements ne paraissent pour le moment qu'à la portée des collectivités territoriales. Les batardeaux, dont le coût est d'environ 800 euros le m2 en métal, 500 euros en plastique, sont des planches ou poutres qui se superposent horizontalement pour former un mur étanche autour des habitations ou simplement devant portes et fenêtres.
«Mais pourquoi les riverains devraient-ils payer la facture, alors que l'Etat a laissé construire en zone inondable?», interroge Sylvaine Lacan, co-présidente de la Confédération des riverains du Rhône et de ses affluents, qui rassemble 73 associations de victimes d'inondations, soit 20.000 familles.
Selon cette confédération qui figure en bonne place sur le salon, la problématique doit être élargie. «Pour une prévention efficace, il faut aussi agir sur les causes des inondations. Parmi elles, l'évolution des méthodes agricoles, la réduction des champs d'expansion des crues, dont le rôle est de permettre aux eaux de se répandre sans dommage, et l'urbanisation à outrance», affirme Mme Lacan.