Le fabricant d’outillage a annoncé lundi avoir fait une offre ferme et irrévocable auprès de Fimalac en vue de l’acquisition de 100 % du capital de Facom Tools. Et ce, pour un montant de 410 millions d’euros.

Les concentrations se poursuivent ! Grâce à ce rapprochement, les deux principaux acteurs de l’outillage industriel pourront ainsi se développer au-delà de leurs marché actuels… mais aussi de générer des synergies importantes, tant au niveau des approvisionnements en produits et matières premières, que de la logistique et des services.

« Le rapprochement de Facom et Stanley représente une opportunité unique pour Facom en raison de la complémentarité des produits de ces deux sociétés et de leurs positionnements géographiques », a déclaré Marc Ladreit de Lacharrière, PDG de Fimalac.
En effet, Facom opère principalement sur le secteur professionnel de l’outillage industriel et automobile européen, tandis que Stanley dispose d’une clientèle majoritairement concentrée sur les secteurs du bricolage et de la construction. Grâce à cette opération, les deux fabricants deviennent ainsi leader sur le marché de l’outillage industriel et automobile en Europe occidentale et élargissent leurs gammes sur les marchés du bricolage et de la construction. Cette transaction permettra également à Facom d’étendre son offre aux USA, et à Stanley de se renforcer en Europe.
Leader américain de l’outillage, Stanley Works réalise un chiffre d’affaires annuels de l’ordre de 2,5 milliards d’euros, dont 70 % aux Etats-Unis, pour un effectif de 15.000 personnes. La marque jouit également d’une très bonne notoriété en Europe, où elle réalise 20 % de son chiffre d’affaires.
De son côté, Facom, numéro un de l’outillage à main en France, en Italie et au Benelux, annonce un chiffre d’affaires de l’ordre de 370 millions d’euros pour 2.500 salariés.
L’offre vient d’être retenue par le conseil de Fimalac qui a accordé à Stanley l’exclusivité pendant la période des négociations. Elle reste néanmoins soumise à l’obtention des autorisations de la concurrence, avant d’être définitivement entérinée d’ici à la fin de l’année.

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