Le premier comité territorial visant à préparer le projet de la Ligne Nouvelle Paris-Normandie (LNPN) vient de se réunir avec, en ligne de mire, l'établissement d'études préalables à l'enquête d'utilité publique. Objectif : permettre d'améliorer la desserte ferroviaire entre Paris et la Normandie et d'accélérer les trajets.

Ce comité territorial, réuni le 29 septembre sous la présidence du préfet de Région Pierre-Henry Maccioni et du président de Région Haute Normandie Nicolas Mayer-Rossignol, a rassemblé les élus régionaux, départementaux, locaux ainsi que les acteurs économiques associés de près ou de loin au projet. Côté Paris, l'installation du premier comité territorial de la section prioritaire Paris-Mantes s'est déroulée le 1er octobre 2014 sous la présidence de Jean Daubigny préfet de la région d'Ile-de-France, Préfet de Paris.

 

Ces comités, qui se réuniront régulièrement pendant deux ans et avant que l'enquête d'utilité publique soit diligentée, va se pencher sur les troix axes et sections prioritaires de la LNPN : la section Rouen-Yvetot sur l'axe Mantes-Rouen-le-Havre ; la section Mantes-Evreux sur l'axe Mante-Evreux-Caen-Cherbourg et enfin la section Paris-Mantes. "L'objectif, pour les trois sections prioritaires, est une déclaration d'utilité publique avant 2020 et une mise en service avant 2030", ont signalé ces comités.

 

La LNPN doit permettre d'améliorer la desserte ferroviaire entre Paris et la Normandie et d'accélérer les trajets. Aujourd'hui, faire un Paris-Marseille est à peine plus long que de rallier Cherbourg à partir de la capitale, ont signalé les autorités au cours des comités territoriaux.

 

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