La CFTC, premier syndicat du groupe Lafarge, a souligné son inquiétude concernant des emplois en raison de la future fusion avec Holcim. Il craint la suppression de 380 postes dans les fonctions support (direction, commerciaux...).

La direction de Lafarge (63.000 employés dans le monde) a annoncé? en avril, lors d'un comité européen, que la fusion avec le suisse Holcim (68.000) entraînerait "380 suppressions de postes" dans les fonctions support, a déclaré à l'AFP Philippe Springinsfeld, coordinateur CFTC.

 

Selon ce dernier, les emplois touchés concernerait de nombreux "postes de directeurs, des postes de haut niveau". Il faut souligner que les fonctions support de Lafarge (directions, personnels administratifs, communication...) sont implantées dans sept villes : au siège social à Paris, à Lyon, mais aussi à l'étranger (Vienne, Kuala Lumpur, Le Caire, Pékin et Montréal).

 

Lafarge n'a pour l'instant confirmé aucun chiffre. Aucune information officielle n'a filtré. Mais selon un porte-parole joint par l'AFP, "le projet de fusion n'aura pas d'impact en France sur les fonctions opérationnelles (les sites industriels), qui emploient actuellement plus de 4.500 collaborateurs".

 

Pour rappel, le projet du groupe français et son concurrent suisse est de fusionner pour créer un grand groupe de béton de 32 milliards d'euros de chiffre d'affaires (avant cessions) et 130.000 salariés, dans 90 pays.

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