Les bétons désactivés ont un gros défaut : pour révéler les granulats qui entrent dans leur composition, un grand volume d'eau est utilisé en lavage à haute pression. Grace et Vicat ont développé un procédé qui permet de séparer des boues de lavage de l'eau, qui peut être réutilisée. Explications avec Guillaume Roux, chef de produit Bétons de voirie chez Vicat.

Ils revêtent les places et parvis avec leurs gravillons en relief et offrent une esthétique plaisante. Mais les bétons désactivés présentent également plusieurs inconvénients au moment de leur mise en œuvre. Après la pulvérisation du désactivant, qui neutralise la prise du béton en surface, l'étape de rinçage, grâce à un nettoyeur haute pression, permet de décaper la couche superficielle et de révéler les constituants granulaires du matériau. Une opération qui consomme beaucoup d'eau et qui génère des boues non inertes généralement évacuées dans les égouts… Un véritable problème dans le cadre d'une démarche écoresponsable.

 

C'est pourquoi Grace, qui fournit des désactivants, a développé une méthodologie particulière. Guillaume Roux, chef de produits Bétons de voirie chez Vicat, nous explique : "Le procédé permet de faire un passage de nettoyeur haute pression sous cloche pour récupérer l'eau. En la faisant décanter, on la sépare des boues de lavage, ce qui permet de la réutiliser et de fonctionner quasiment en circuit fermé. Vicat s'est associé à Grace car le système est intéressant et améliore l'impact environnemental". La technique développée par les deux partenaires s'applique donc aux bétons désactivés, mais également à un autre type de béton de voirie.

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