Tandis que les professionnels de la filière photovoltaïque s'affairent à préparer la dernière réunion de concertation qui se tient ce vendredi, le Syndicat des Energies Renouvelables publie un baromètre d'opinion concernant les Français et les EnR. Détails.

Ce vendredi soir se dérouler la dernière réunion de concertation sur le photovoltaïque et la remise des conclusions du rapport Charpin-Trink, qui alimentent bien des débats depuis plusieurs semaines. Si les grandes lignes ont été dévoilées dès mercredi, tous sont dans l'attente du rapport final qui se concrétisera par la publication d'un décret, au plus tard le 8 mars, a indiqué mercredi Benoist Apparu, le secrétaire d'Etat au Logement.

 

En attendant, et pour nourrir le débat sur la nécessité et l'importance des énergies renouvelables pour l'avenir économique et social du pays, le Syndicat des Energies Renouvelables (SER) a fait réalisé, par l'institut LH2, un sondage (*) sur l'opinion des Français et les EnR. Ainsi, l'on retiendra que 73% des personnes interrogées estiment que l'énergie solaire photovoltaïque est l'une des sources de production d'électricité jugée la plus efficace et acceptable pour l'avenir. De plus, ce sont désormais 60% des Français qui seraient prêts à payer plus cher leur électricité et voir ainsi le développement du solaire photovoltaïque dans l'Hexagone, alors qu'ils n'étaient que 50% en décembre dernier à le penser. Plus largement, le développement des EnR en France est approuvé par 76% des personnes interrogées.

 

De manière plus générale, pour 70% des Français, le changement climatique est lié à l'utilisation des énergies fossiles (charbon, gaz naturel et pétrole). Il est à noter que ce sont plutôt les jeunes (18-34 ans) et les salariés qui affirment cela, tandis que les 50 ans et plus et les inactifs estiment qu'il n'y a pas de lien. Cependant, s'ils sont 77% à penser que l'on peut encore lutter contre le réchauffement climatique, il est intéressant de constater - parmi ceux qui ont répondu le contraire (22%) - que les artisans, commerçants et chef d'entreprise font partie des récalcitrants et des plus pessimistes (14%), de même que les ouvriers (19%). Les « combattifs » se situent davantage en région Méditerrannées (51%) et dans les villes de plus de 100.000 habitants, révèle le sondage.
(*) Etude téléphonique réalisée par LH2 pour le SER, les 4 et 5 février 2011, auprès de 955 individus représentatifs âgés de 18 ans et plus.

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