Le principal actionnaire de la Société de la Tour Eiffel a vivement critiqué le train de vie excessif de la foncière. En cause : les rémunérations et avantages de la direction générale. Explications.

La Société de la Tour Eiffel, spécialiste de l'immobilier d'entreprise, pourrait bien être prochainement au cœur d'une controverse.

 

En effet, l'homme d'affaire Chuc Hoang, a acquis 530.000 actions supplémentaires de l'entreprise, faisant grimper sa participation à 22,59% du capital, selon un avis de l'Autorité des marchés financier (AMF) publié à l'occasion du franchissement du seuil des 20% des actions, vient de soulever un problème.
Ainsi, il a pointé du doigt les rémunérations et avantages de la direction générale. Il espère les ramener " à un niveau compatible avec la taille de la société", précise l'avis de l'AMF. L'actionnaire a d'ailleurs diligenté un expert afin qu'il analyse les coûts de la direction générale, qui auraient progressé de 85% pendant le dernier exercice.

 

Selon l'AFP, l'actionnaire évoquerait la possibilité de "déposer plainte dans les prochains jours pour abus de pouvoir et abus de biens sociaux contre la direction de la Société de la Tour Eiffel si aucune mesure correctrice n'est prise d'ici là".

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