Marc-Philippe Daubresse a indiqué mercredi «engager la concertation» avec les associations d'insertion pour éviter tout malentendu concernant le dispositif d'autorisation de location de «chambres de bonne», dans un communiqué.

«Marc-Philippe Daubresse, ministre délégué au logement et à la ville tient à préciser que le dispositif d'autorisation de location des pièces dites +chambres de bonne+ a été prévu notamment à la demande de certaines associations pour moraliser des locations qui se faisaient avant dans des conditions inacceptables de la part de certains bailleurs indélicats et sans accès aux aides au logement», indique-t-il dans un communiqué.

«Il ne peut donc se concevoir qu'après une vérification préalable des éléments de confort, pour une durée limitée qui serait fixée par décret et à la demande exclusive des CROUS (Conseil régional des oeuvres universitaires, ndlr) et des associations d'insertion», ajoute le ministre.

«C'est pourquoi pour éviter tout malentendu, le ministre du logement engage la concertation avec ces associations. L'application de cette mesure ne peut s'envisager que s'il y a accord à l'issue de cette concertation», poursuit-il. Le gouvernement a proposé mercredi au Conseil des ministres d'autoriser la location des chambres de bonne de moins de neuf mètres carrés pour les étudiants et les personnes défavorisées.

Mercredi, l'Union sociale pour l'habitat (USH) a demandé au ministre du Logement de réunir les responsables du DAL, des Préfectures, des collectivités concernées, et des bailleurs sociaux pour examiner les problèmes posés par les attributions de logements aux familles prioritaires.

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