Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées, s'est félicitée de la mise en place d'une Commission pour le contrôle de l'application de la loi du 11 février 2005. Elle en a profité pour redire que si elle maintient l'échéance de 2015, celle concernant l'accessibilité dans les bâtiments sera plus difficile à tenir.

Alors qu'elle dressait, ce mardi 2 octobre, un bilan de la prise en charge du handicap en France, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l'exclusion, a qualifié de « bonne nouvelle » la mise en place de la commission pour le contrôle de l'application des lois. Cependant, elle a reconnu la « mise en œuvre défaillante » de celle du 11 février 2005 en faveur des personnes handicapées.

 

Mission presque impossible…
« Je veux maintenir l'échéance de 2015 », a-t-elle asséné, en même temps qu'elle félicitait la décision du Chef de l'Etat de faire en sorte que chaque texte de politique publique compote un volet Handicapés. Toutefois, c'est bien l'accessibilité des bâtiments publics qui pose le plus gros problème à venir. « Il faut dire la vérité : l'échéance de 2015 sera difficile à tenir », a déclaré Marie-Arlette Carlotti. D'où la mission parlementaire confiée, il y a quelques semaines à Mme Campion, sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre l'objectif. « A l'issues de ce rapport, début 2013, j'annoncerai des mesures précises », a confirmé la ministre déléguée.

 

Enfin, elle a également redit sa satisfaction de voir qu'en cette période de tension budgétaire, « la solidarité avec les personnes handicapées voit ses moyens augmenter de 6.3% dans le projet de loi de finances et de 3.3% dans le PLFSS ». Une autre bonne nouvelle…

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