Des malfaçons ont été décelées dans les nouvelles maisons « Borloo » livrées l'automne dernier au Havre. Les familles réclament désormais la nomination d'un expert judiciaire indépendant.

Alors qu'elles venaient d'emménager dans leurs nouvelles habitations, des familles modestes bénéficiant des avantages des maisons « Borloo » dites à 100.000 €, se sont plaintes de malfaçons et ont réclamé, en référé, la nomination d'un expert judiciaire indépendant.

 

« Des désordres apparaissent constamment, on se demande si on ne rêve pas, des volets qui ne ferment pas, des gouttières qui ne sont pas raccordées au réseau, un conduit de cheminée qui fuit quand il pleut, un jardin qui ressemblent aux tranchées de Verdun… », telles sont les énumérations formulées par l'avocat de quatre des familles plaignantes. Celui-ci a donc demandé au juge des référés, qui statuera le 18 janvier prochain, la nomination d'un expert « pour sortir de ce marasme ».

 

Une demande approuvée par le conseil du promoteur, Les Nouveaux Ateliers Urbains, qui a estimé que cela ramènera de la « sérénité » et « initiera le dialogue ». Toutefois, il s'est opposé au versement d'une provision de 4.000 € par famille réclamée par son contradicteur. De son côté, le promoteur reconnaît sa responsabilité, mais met en cause la société lettone qui a mis au point ce concept de maisons à ossature bois.

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