Dans le cadre de la rénovation de la gare maritime de Cherbourg, le cabinet d'architectes Tna. a souhaité différencier les traitements entre les deux niveaux principaux. La hauteur du rez-de-chaussée se limite ainsi à quatre mètres tandis que le 1er étage affiche une hauteur de huit mètres.

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Les ouvertures du rez-de-chaussée sont moins importantes et l'intimité est préservée.

Le premier étage (historiquement, la salle des pas perdus et la salle des bagages) est associé à une cathédrale de lumière. L'apport lumineux provient de la façade et de la verrière.

L'unique verrière existante en verre armé a été remplacée par une verrière en polycarbonate pour garantir la bonne tenue dans le temps. La gare maritime s'est par ailleurs dotée d'une nouvelle verrière basse en polycarbonate. Suspendue, elle offre une translucidité et permet « une interprétation contemporaine des plafonds lumineux des grandes salles historiques ».

Le traitement de la façade fait référence à l'architecture des passerelles existantes avec la structure métallique, la couleur identique (petit gris), ou encore le pliage asymétrique avec de petits et de longs pans qui s'alternent avec une succession de pleins et de vides.

Le verre transparent des pans fixes de la façade apporte la lumière tandis que le cuivre joue en face extérieure sur le rappel du matériau utilisé pour la toiture et en face intérieure sur la brillance naturelle du cuivre brut.

L'objectif pour les architectes était de ne pas mettre en contact direct l'acier, le cuivre et l'aluminium. Un prototype avait ainsi été réalisé à l'échelle 1 sur le chantier pour analyser les assemblages en présence du charpentier, du couvreur et du menuisier.