La secrétaire d'Etat à l'Enseignement supérieur, a confirmé la construction, d'ici à fin décembre 2017, de près de 43.000 logements étudiants, au-delà de l'objectif des 40.000 fixés par François Hollande. Le plan du Gouvernement cible avant tout les métropoles, c'est-à-dire les académies dans lesquelles le manque de logement est le plus significatif. Détails.
C'est lors d'un déplacement à Talence (Gironde), lundi 7 juillet, pour poser la première pierre de l'Opération Campus de Bordeaux, que la secrétaire d'Etat à la Recherche et à l'Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, a annoncé la construction, d'ici à fin décembre 2017, de près de 43.000 logements étudiants, au-delà de l'objectif des 40.000 fixé par François Hollande.
"Si toutes les opérations se font en temps en heure, nous aurons, au 1er janvier 2018, 3.000 logements de plus que la feuille de route qui m'avait été donnée par le Président, soit 42.916 places en construction neuve", a précisé Geneviève Fioraso. La ministre a signalé que la mission confiée au préfet Prévost avait permis d'identifier ces 42.916 places dans des opérations de construction de logement social étudiant livrées avant le 31 décembre 2017.
11 métropoles ciblées
Au final, ce sont 11 métropoles qui sont plus particulièrement ciblées : Bordeaux (2.032 places), Aix-Marseille (2.310), Lyon (5.230), Lille (2.200), Grenoble (1.300), Montpellier (1.300), Nice (1.300), Toulouse (2.000), et enfin l'Ile-de-France avec Paris, Versailles et Créteil (19.342), selon les chiffres du secrétariat d'Etat dévoilés dans un communiqué. Autre chiffre significatif : en moyenne, un étudiant parisien consacre 55% de son budget au logement, contre 48% ailleurs."La sortie du dispositif tout PPP"
La sortie du dispositif "tout PPP" au profit de procédures plus diversifiées a débloqué tous les projets, estime la ministre. "C'est le cas de la réalisation du campus de Bordeaux où une société de réalisation a pu être créée, grâce à un décret pris à l'initiative du ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche (MENESR) regroupant l'université de Bordeaux, la région Aquitaine et la Caisse des dépôts et consignations", a-t-elle conclu.
Chez Eiffage, "nous n'avons jamais traité autant de grandes affaires" (Benoît de Ruffray)
