Les villes présentant un fort dynamisme démographique seraient moins touchées par la crise immobilière, selon une étude publiée par le Crédit Foncier. D'après un classement de cette étude, trois grands facteurs permettent à certaines villes françaises de tirer leur épingle du jeu.

Les villes françaises semblent ne pas être égales devant les effets de la crise de l'immobilier. Selon une étude réalisée par le Crédit Foncier sur une centaine de villes françaises, Toulouse, Caen, Strasbourg, Cannes, Nice, Montpellier, Lyon et Nantes sont celles qui résistent le mieux car elles répondent à trois grands critères.

 

Ces agglomérations présentent en effet un bon dynamisme démographique, ce qui se vérifie particulièrement dans «les régions périphériques de l'Ouest et du Sud avec la croissance plus forte et l'essentiel des flux migratoires». Un autre facteur commun à ces villes est l'attractivité du territoire : cette notion, traduite en termes d'emploi salarié et de PIB, couvre aussi bien les facteurs psychologiques (qualité de vie, image de la ville) que le dynamisme économique local. Le troisième facteur prend en compte l'aménagement des territoires, notamment en ce qui concerne le réseau de transport et la présence du TGV.

 

Selon le Crédit Foncier, «il est évident que la méconnaissance de ces différents facteurs a généré des dysfonctionnements majeurs liés à une mauvaise appréciation des besoins», provoquant une production immobilière inadaptée dans certaines zones. Mais l'étude réfute toute idée de krach immobilier, du fait principalement de l'insuffisance de logements estimée à 1,7 million en cumulé sur dix ans.

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