La Fédération CGT de la construction a appelé mardi les salariés du secteur à "se mobiliser pour exiger une véritable politique sociale", mise notamment à mal selon le syndicat par les mesures prévues d'assouplissement des 35 heures.

"Dans nos professions, 9 entreprises sur 10 ont moins de 20 salariés, elles pourront rester à 39 heures, et cela à moindre coût. Plus de 80% des effectifs de notre profession risquent de ne jamais voir les 35 heures", a affirmé la FNTC-CGT, majoritaire dans la branche (18.000 syndiqués sur un total de 1,4 million de salariés).

Au sujet des salaires, la FNTC estime que "la mise en place d'allègements de charges sociales qui bénéficieront à toutes les entreprises, jusqu'à 1,7 fois les SMIC, va accentuer la politique patronale de bas salaires dans nos professions".

Face à ces "mesures antisociales", la FNTC revendique le SMIC à 1.400 euros, la mise en place des 35 heures pour tous les salariés, ainsi que le droit à la retraite à 55 ans pour les métiers pénibles.

La fédération appelle notamment à "participer massivement" aux journées d'action nationale de la CGT sur la question des retraites les 25 et 26 septembre.

La FNTC-CGT s'oppose également à l'extension d'un accord de branche dans les travaux publics, signé le 9 juillet entre le patronat et deux syndicats.

La CGT conteste "l'annualisation des minima pour toutes les catégories en intégrant les congés payés, la prime de vacances et le 13e mois", et a fait valoir son droit d'opposition à l'extension de cet accord.

actionclactionfp