Au siège de la filiale du groupe Vinci, qui avait construit les coques en béton qui se sont effondrées dimanche, l’on est incapable d’avancer une explication quant aux causes de la catastrophe.

"A ce stade, il est impossible de donner une explication de l'effondrement", a déclaré à l'AFP un porte-parole de GTM, en ajoutant que "l'enquête devrait permettre d'établir la combinaison de facteurs complexe à l'origine de l'accident".
"Le rôle de GTM était la fabrication de coques sur des infrastructures que nous n'avons pas construites. Nous avons construit la voûte en fonction d'éléments calculés par le maître d'ouvrage (Aéroports de Paris, ndlr) et qui ont été respectés", a poursuivi le porte-parole.

"Les travaux de GTM ont été vérifiés par un bureau d'études indépendant et ont été réceptionnés par ADP sans réserve le 31 juillet 2003", a-t-il ajouté.
Chez ADP, un porte-parole a indiqué qu'"aucune hypothèse" n'était avancée pour le moment pour expliquer l'accident. "On en est encore à déblayer les corps. Il ne faut pas aller trop vite parce que personne n'a les réponses pour l'instant", a-t-il affirmé.

Aucun dirigeant n'était joignable lundi au siège de l'entreprise de bâtiments et travaux publics Hervé, qui avait construit l'infrastructure sur laquelle reposaient les coques en béton de GTM.

"Nous sommes en train nous-mêmes de vérifier les informations. Il est trop tôt pour réagir", a indiqué pour sa part une porte-parole du Bureau Véritas, chargé de la vérification du tout.

Au total, plus de 400 entreprises ont participé à la construction du terminal 2E sous la direction d'ADP, à la fois maître d'oeuvre et maître d'ouvrage.

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