PROJET VERT. A l'issue de 19 mois de travaux, la nouvelle mairie de Hienghène, située sur la côte Est de la Nouvelle-Calédonie, a rempli en décembre 2012 son contrat : être en phase avec le passé, la culture et le respect de l'environnement. Les équipes de l'agence Athanor ont donc imaginé un bâtiment entièrement bioclimatique en répondant à la question : comment intégrer, transcrire la parole et la culture kanak dans une institution de la République ?

Dans la commune de Hienghène, réputée sur la côte Est de la Nouvelle-Calédonie pour sa fameuse roche noire en forme de "poule couveuse" et ses cases kanak recouvertes d'écorce vernie, la nouvelle mairie construite en décembre 2012 sur l'emplacement de l'ancienne suscite l'étonnement notamment pour sa construction bioclimatique, inspirée des villages mélanésiens.

 

Et dès les premières esquisses réalisées en 2009 dans le cadre du concours lancé par la commune de la Province Nord, Gilles Stangalino, architecte du projet dans l'agence Athanor, basée à Nouméa, a souhaité construire un lieu qui reflète l'identité de Hienghène et de ses habitants. Les concepteurs du projet ont ainsi imaginé la construction d'une mairie tournée vers l'avenir, qui s'appuie sur son passé en gardant la ligne de conduite suivante : rendre hommage au chef historique de ce camp indépendantiste, Jean-Marie Tjibaou, maire de la commune de 1977 à 1989, assassiné la même année.

Une symbolique forte

Par conséquent, les équipes de l'agence Athanor ont réfléchi à une symbolique forte, qui s'inspire de la typologie des villages mélanésiens traditionnels et des principes d'implantation et de construction bioclimatiques, organisés notamment autour d'une allée centrale bordée de cocotiers et de pins colonnaires, lieu de la rencontre et des échanges, qui met en relation la ''grande Case' et la "case du cadet".

 

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