ANNONCE. Emmanuel Macron vient d'assurer que le secteur de la construction continuerait à être actif durant cette deuxième phase de confinement.

Face à une deuxième vague épidémique qui s'annonce plus dure et "meurtrière" que la première, le président de la République Emmanuel Macron vient d'annoncer, ce 28 octobre 2020, un reconfinement total de la population, à partir du vendredi 30 octobre, jusqu'au 1er décembre a minima. Mais il a précisé que la vie économique n'en serait pas autant affectée qu'en mars-mai : les usines devront continuer de tourner, et le bâtiment et les travaux publics "continueront de fonctionner", a-t-il assuré. Ce qui va dans le sens des demandes des organisations professionnelles, interrogées ce même jour par Batiactu. Il est possible d'en déduire que cette fois-ci, le secteur de la construction ne sera pas éligible aux règles exceptionnelles de chômage partiel, même si le président a assuré que le principe du "quoi qu'il en coûte" entrerait à nouveau en vigueur - cette fois-ci en ciblant surtout les métiers où la fermeture est imposée, comme les commerces, les bars ou les restaurants.


Une incitation pour les Français à "soutenir les entreprises"

 

Les rassemblements publics seront par ailleurs interdits, et le recours au télétravail autant que faire se peut a également été évoqué. Enfin, les écoles, collèges, lycées, seront rouverts, ce qui évitera de se retrouver dans la situation du printemps où des parents étaient mobilisés par la garde de leur(s) enfant(s).

 

 

"L'économie ne devra ni s'arrêter, ni s'effondrer", a aussi prévenu le chef de l'État, qui a affirmé que le Gouvernement était en recherche perpétuelle d'un juste équilibre à trouver. Il a exhorté les Français à "travailler, soutenir les entreprises", dans un contexte où les entrepreneurs de bâtiment redoutent que les particuliers refusent à nouveau, comme lors de la première vague, qu'ils viennent effectuer des travaux de rénovation chez eux.

 

Une conférence de presse apportera de nouvelles précisions demain, jeudi 29 octobre. Olivier Salleron, président de la Fédération française du bâtiment, a assuré que le secteur se tenait prêt à continuer l'activité, sur les réseaux sociaux :

 

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