DIAPORAMA. Pour sa quatrième édition, le prix arcVision, sorte de Prtizker au féminin, initié par Italcementi, a récompensé le travail et la démarche écologique de l'américaine Jennifer Siegal. Portrait d'une femme libre, audacieuse, courageuse et pionnière dans son domaine.
Qui est Jennifer Siegal ? Si son travail et sa conception d'une architecture durable ne datent pas d'hier, ils sont désormais mis sous les feux des projecteurs, grâce au jury du prix arcVision 2016, prix international de la femme architecte, qui vient de la consacrer lors la remise de prix de sa 4e édition, le 7 avril dernier.
En effet, le choix du jury de ce prix initié par l'industriel italien Italcementi, composée de femmes de tous horizons, s'est porté sur cette Américaine « qui a suivi un parcours difficile à expliquer », a-t-il indiqué. « C'est aussi une reconnaissance de son travail en tant que pionnière de la construction de bâtiments préfabriqués pour des personnes dans le besoin », a-t-il ajouté.
De là à y voir une continuité avec le Pritzker 2016 décerné à Alejandro Aravena pour son travail envers les plus démunis, il n'y aurait qu'un pas… « Pur hasard, nous confie pourtant Odile Decq, architecte française et membre du prestigieux jury dont fait également partie Martha Thorne, présidente du prix Ptrizker. On n'a jamais parlé du travail d'Alejandro lors de nos réunions de jury. Pour ma part, j'ai beaucoup poussé pour que ce soit Jennifer Siegal la lauréate car je sais que tout ce qui est architecture mobile, déplaçable et recyclable intéresse beaucoup les jeunes. Je pensais donc que c'était un message important à faire passer à nos jeunes architectes. On n'est pas là que pour faire que de beaux objets, on voulait montrer qu'il peut exister aussi toute une composante sociale et technique en amont ». Avant de conclure : « C'est une vision, une carrière que nous avons récompensée, pas une tendance. Vous savez, elle fait cette architecture-là depuis une trentaine d'années, c'est cela qui est formidable ! ».
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