PARTENARIAT. L'État, la Société du Grand Paris, Haropa, la mairie de Paris et Voies navigables de France ont signé une convention autorisant l'utilisation des voies fluviales pour les chantiers du Grand Paris Express, le mégaprojet de transport francilien.

"Le Grand Paris Express est un projet structurant. Et à ce titre, nous nous devons de contribuer à développer des solutions durables pour l'ensemble du territoire. Le transport fluvial répond parfaitement à notre volonté de réduire les nuisances et de limiter l'impact de nos chantiers", a déclaré Thierry Dallard, président de la Société du Grand Paris (SGP). Ce jeudi 4 octobre, l'État, la SGP, la société gestionnaire des ports de Paris Haropa, la mairie de Paris et Voies navigables de France ont signé une convention de partenariat autorisant l'utilisation des infrastructures fluviales franciliennes pour les travaux du projet de super-métro, le Grand Paris Express.

 

 

Grâce à cet accord, les acteurs du projet pourront approvisionner les chantiers du Grand Paris Express en matériaux et évacuer les déblais par les voies navigables franciliennes, afin de réduire l'impact environnemental du projet. Selon de premières estimations, jusqu'à 8 millions de tonnes de débris pourront être évacués par bateaux, soit l'équivalent de 400.000 camions, sur un total de 45 millions de tonnes qui le chantier pourrait générer. Pour rappel, le projet du Grand Paris Express prévoit la construction de 200 kilomètres de métro automatique d'ici à 2030. Cependant, le coût du projet évalué à 35 Mrds € et les retards pris sur certains chantiers ne cessent d'alimenter les doutes des sceptiques. Le 25 septembre 2018, Thierry Dallard a fait une mise au point sur l'avancée des travaux, ligne par ligne.

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