Construit en 1883, le bâtiment a obtenu le label "Musée de France". "Nous sommes donc soumis à certaines contraintes comme le fait d'avoir un service de médiation et de conservation", précise Jean-Pierre Giran. "Taxidermie, archéologie locale, photographies contemporaines, le musée regorge d'œuvres et de courants artistiques", continue-t-il, précisant que le lieu compte, notamment dans ses réserves, plus de 8.000 pièces de différentes disciplines (beaux-arts, sciences naturelles, ethnographies, archéologie…). "Hyères est une ville d'Histoire", rappelle le maire, citant des époques marquantes pour la ville, de l'Antiquité et ses vestiges grecs et romains disséminés sur le territoire de la commune, jusqu'au Moyen Âge. "C'est une ville singulière avec une Histoire et un environnement exceptionnels, il fallait donc que ce musée soit révélateur de ses racines."

 

 

Dans la première ville touristique du Var, la priorité de la municipalité est de restaurer le patrimoine de la commune. "Ce musée, inscrit aux Monuments historiques, est une transformation lourde", indique le maire. Les travaux qui ont coûté un peu moins de six millions d'euros ont été menés sous la houlette de l'architecte en chef des Monuments historiques Alain-Charles Perrot, qui a dirigé des chantiers de restauration d'édifices culturels d'ampleur comme l'opéra Garnier ou le Grand Palais. L'agence Prospective et Patrimoine et l'architecte Bruno Donzet ont quant à eux suivi les travaux de réalisation.

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