Suite au décès du maire de Dijon, François Rebsamen pourrait reprendre les rênes de la ville et donc quitter le ministère du Travail. L'occasion de revenir sur les principales mesures qu'il a orchestrées pour le secteur du bâtiment.

François Rebsamen n'a jamais caché son attachement à sa ville natale, Dijon, ville dont il a été maire de 2001 à 2014.

 

Suite au décès d'Alain Millot, maire de la ville, il espère aujourd'hui reprendre les commandes de la commune. Toujours conseiller municipal, il brigue donc un nouveau mandat pour être maire. Une annonce faite ces derniers jours qui a provoqué un nouveau couac au sein du Gouvernement puisque l'actuel ministre du Travail a, dans un premier temps, spécifié qu'il souhaitait conserver l'ensemble de ses fonctions. Chose qui n'est pas conforme à la charte déontologique du gouvernement.

 

Ainsi, si François Rebsamen est élu, il devra démissionner du ministère. En marge d'un déplacement en Picardie, le Premier ministre Manuel Valls l'a d'ailleurs confirmé : "On ne peut pas être chef d'un exécutif (…) et en même temps membre du gouvernement. Ce sont ces principes comme le non-cumul des mandats d'une manière générale qui sont une exigence des citoyens".
Désormais, il faudra attendre le 10 août prochain, date à laquelle se déroulera l'élection du futur maire de Dijon par les élus du Conseil municipal.

 

Au final, que restera-t-il de l'action de François de Rebsamen au sein du Gouvernement ? Si son passage a été marqué par une série de couacs sur des thèmes comme le contrôle des chômeurs, l'allongement cotisations retraites, un tacle à Michel sapin, le ministre a également été moteur de plusieurs réformes, notamment pour le secteur du BTP.

 

Retrouvez notre interview de François Rebsamen ici

 

Découvrez en pages suivantes, quatre grands chantiers qu'il a portés depuis le 2 avril 2014

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