Appliqué depuis janvier 2020, l'arrêté de lutte contre la pollution lumineuse de décembre 2018 prescrit les caractéristiques des éclairages utilisables dans les espaces extérieurs. Rexel accompagne les maîtres d'ouvrages, maîtres d'oeuvre et installateurs dans leurs choix.
Début 2018, le Conseil d'État a demandé au Gouvernement de compléter les textes d'application de la loi de 2010 sur la pollution lumineuse ; jusqu'alors, seul un arrêté de janvier 2013 réglementait l'éclairage des locaux non résidentiels, des bureaux et des vitrines. L'enjeu de cette loi est nettement plus ambitieux. Sa vocation est de maîtriser l'impact négatif de l'éclairage nocturne sur la santé humaine, la faune et la flore, de réaliser des économies d'énergie, et de retrouver les nuits étoilées. Car il a été démontré que le halo lumineux des installations d'éclairage extérieures perturbe les oiseaux migrateurs et gêne l'observation des astres. Le 27 décembre 2018, l'arrêté sur la prévention, la réduction et la limitation des nuisances lumineuses, notamment des lanternes, est venu compléter le droit. Applicable depuis le 1er janvier 2020, il contient trois principales prescriptions techniques.c

Orienter le flux lumineux vers le sol. Pour ne plus éclairer vers le ciel, les espaces extérieurs doivent désormais être équipés de luminaires très spécifiquement conçus. Sauf cas particuliers, des lanternes à caractère patrimonial et protégés au titre des monuments historiques, au 1er janvier 2025, tous les luminaires doivent afficher ces caractéristiques (1).

Limiter et concentrer l'éclairage. La précédente règle est complétée d'une maîtrise de la concentration du flux lumineux vers le sol : au moins 95 % doit être émis dans un cône d'un angle de 3π/2 stéradians, soit 151°. De plus, la densité surfacique du flux lumineux installé - c'est-à-dire le flux sortant du luminaire rapporté à la surface à éclairer - est rigoureusement limitée (1).

Éviter la part de lumière bleue dans la lumière artificielle. En 2019, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a demandé de restreindre la mise sur le marché des dispositifs à leds trop riches en bleu. Ils perturbent les rythmes biologiques chez l'homme (le sommeil...) et appauvrissent la biodiversité animale et végétale.
Pour limiter ces effets, l'arrêté fixe la température de couleur des éclairages extérieurs à maximum 3000 K (blanc chaud ) des bâtiments non résidentiels et des parcs de stationnement. Dans les parcs nationaux et les sites d'observation des astres, ce plafond est de 2700 K en ville, de 2400 K hors agglomération.

Rexel stocke et conseille. Ces nouvelles règles modifient les pratiques des responsables techniques chargés de ces équipements. Qu'il s'agisse de lanternes, de bornes d'éclairage, de projecteurs d'extérieur et de sources lumineuses, les agences Rexel leur proposent une large gamme de références pour répondre aux prescriptions de cet arrêté de lutte contre la pollution lumineuse. Sur le site internet rexel.fr, la description des produits mentionne leurs caractéristiques au regard de cette réglementation. Les spécialistes éclairage Rexel conseillent les collectivités locales, les sites tertiaires et industriels ainsi que les entreprises d'installations dans la définition des projets d'aménagement et de mise en conformité. Avec eux, ils partagent les principes de respect de l'environnement, d'économie d'énergie et de durabilité.



Orienter le flux lumineux vers sol
- La part de lumière émise au-dessus de leur ligne d'horizon doit être inférieure à 1 % (ULR luminaires ≤ 1 %) ; - Une fois installés, les lanternes, les bornes d'éclairage et les projecteurs doivent afficher un flux au-dessus de cette ligne d'horizon de moins de 4 % (ULR luminaire installée ≤ 4 %).

Limiter et concentrer l'éclairage
Pour chaque installation, la réglementation restreint la quantité de lumière utilisée pour éclairer la surface utile souhaitée. Cet indicateur de densité surfacique de flux lumineux installé ne doit pas dépasser des ratios lumens par mètre carré (lm/m²) selon le tableau ci-après :