A l'heure où l'inscription sur la plateforme OPERAT liée au dispositif Éco Énergie Tertiaire (appelé généralement décret tertiaire) arrive à échéance, les économies d'énergie exigées par la réglementation sont les bienvenues face à une situation énergétique très tendue.
Le parc immobilier tertiaire représente 44 % de la consommation d'énergie en France, dont 30 % sont perdus en exploitation. L'une des pistes les plus efficaces pour tenir l'enjeu de sobriété énergétique attendu par le gouvernement serait donc de réduire la consommation d'énergie dans le bâtiment. C'est précisément l'objet du dispositif Éco Énergie Tertiaire , qui impose aux acteurs de l'immobilier à réduire d'ici 2050 les consommations d'énergie des bâtiments tertiaires, publics et privés, neufs et existants, de plus de 1 000 m². Le premier seuil de diminution d'énergie est de -40 % à l'horizon 2030, puis -50 % d'ici 2040, enfin -60 % en 2050.
Les moyens pour y parvenir ne sont pas fixés par le décret. Néanmoins, des études ont montré qu'un système de mesure et de pilotage du bâtiment suffit déjà pour économiser 40 % d'énergie. Les technologies digitales sont donc particulièrement utiles dans le contexte actuel. Les technologies de mesure d'abord, pour connaître comment l'énergie est consommée dans le bâtiment et ensuite agir. Pourtant, plus de 90 % des bâtiments ne sont toujours pas connectés à un logiciel de visualisation de leurs consommations d'énergie. Heureusement, cela évolue en réaction à la crise énergétique alors que les exploitants sont plus nombreux à réaliser des plans de comptage. C'est une bonne pratique, puisque la mesure par des solutions de comptage et de sous-comptage permet de comprendre où l'on consomme le plus dans son bâtiment et d'identifier les équipements sur lesquels il convient d'agir. S'il ressort des analyses que l'éclairage consomme plus que la normale, il serait sans doute judicieux d'installer des LEDs à la place des anciennes ampoules, ou que le chauffage est le plus gros poste de la facture énergétique, il conviendrait de s'équiper d'une pompe à chaleur pour remplacer une vieille chaudière à gaz. En plus, pour en revenir aux réglementations, le suivi de la mesure constitue la base du décret tertiaire, qui impose de connaître la consommation de son bâtiment et de remonter ces données de mesure sur la plateforme OPERAT de l'ADEME, pour montrer quelles sont les réductions des consommations énergétiques obtenues.
« Plus de 90 % des bâtiments ne sont toujours pas connectés à un logiciel de visualisation de leurs consommations d'énergie. »
Dans la panoplie réglementaire mise à la disposition des acteurs du tertiaire, le décret BACS oblige à installer un système d'automatisation et de contrôle du bâtiment, ou GTB (Gestion Technique du Bâtiment) dans les bâtiments tertiaires équipés d'un chauffage ou d'une climatisation d'une puissance nominale supérieure à 290 kW, d'ici le 1er janvier 2025. Cent cinquante mille bâtiments sont concernés en France. Et avec l'élévation constante des coûts de l'énergie, l'installation d'une GTB est plus que jamais rentable. En janvier 2022, le retour sur investissement était estimé à 3 à 5 ans. Aujourd'hui, c'est plus rapide (entre 1 et 3 ans) et à cela s'ajoute le dispositif des Certificats d'Economies d'Energie pour financer sa GTB. Prenons un exemple concret : celui d'un immeuble parisien de 3 000 m² de bureaux. L'acquisition d'une GTB de classe B (selon la catégorisation de A à D, de "à haut rendement énergétique" à "non rentable d'un point de vue énergétique" de la norme NF EN ISO 52120-1:2022) a coûté 26 105 euros en janvier 2022, avec un potentiel d'économie de 10 224 euros par an et une prime CEE de 9 585 euros. Le ROI a été seulement d'un an et demi environ. Alors pourquoi seuls 6 % des bâtiments sont équipés d'un système pilotage ?
« Avec l'élévation constante des coûts de l'énergie, l'installation d'une GTB est plus que jamais rentable. Le retour sur investissement est rapide et s'estime entre 1 et 3 ans ! »
En plus de l'obligation d'une GTB, le décret BACS exige aussi qu'elle soit correctement entretenue. Dans cette perspective, Schneider Electric a ajouté une brique servicielle à sa GTB dernière génération, pour vérifier que le système de pilotage fonctionne bien en permanence et que ses équipements sont dans la meilleure configuration. Cette solution fournit toutes les informations nécessaires au bâtiment, en identifiant les dysfonctionnements au niveau des serveurs et des contrôleurs pour les résoudre de façon proactive. Elle permet ainsi de diviser par 3 le nombre des opérations de maintenance et de délivrer les bons niveaux d'efficacité énergétique !
Enfin, avec le risque pour cet hiver de coupure du réseau d'électricité, le gestionnaire du transport d'électricité RTE et l'agence de transition écologique ADEME, soutenus par le ministère de la Transition écologique, ont mis en place un nouveau service, écoWatt, pour aider les Français à mieux consommer l'électricité à partir d'un système d'alerte écoWatt vert (consommation normale), écoWatt orange (situation tendue) et écoWatt rouge (coupure inévitable si l'on n'abaisse pas la consommation d'énergie). Or la GTB permet d'automatiser les éco-gestes définis par RTE pour économiser l'énergie, l'utiliser au meilleur moment et permettre de moduler la consommation dans le bâtiment tertiaire en cas d'alerte écoWatt rouge. Avec le pilotage de l'énergie, les exploitants peuvent ainsi limiter la consommation dans les locaux inoccupés, anticiper la montée en température des bureaux pour l'arrivée des occupants, abaisser la ventilation, réduire l'éclairage intérieur, ou encore décaler la recharge des véhicules électriques. En tout, sept éco-gestes préconisés par RTE facilement pilotables de façon pérenne !
Schneider Electric a de surcroît ajouté une brique servicielle, appelée Building Advisor , à sa GTB EBO. La dernière version de Building Advisor permet en plus de lancer des alarmes depuis EBO, en cas de dysfonctionnement ou de pic de consommation. Elle contrôle également en permanence l'état des équipements du bâtiment, pour une durée de vie plus longue.
Pour savoir quels leviers activer pour optimiser l'efficacité énergétique des bâtiments, consultez notre brochure qui détaille les quatre étapes pour réduire les consommations d'énergie.
La mesure, point de départ des économies d'énergie
Les moyens pour y parvenir ne sont pas fixés par le décret. Néanmoins, des études ont montré qu'un système de mesure et de pilotage du bâtiment suffit déjà pour économiser 40 % d'énergie. Les technologies digitales sont donc particulièrement utiles dans le contexte actuel. Les technologies de mesure d'abord, pour connaître comment l'énergie est consommée dans le bâtiment et ensuite agir. Pourtant, plus de 90 % des bâtiments ne sont toujours pas connectés à un logiciel de visualisation de leurs consommations d'énergie. Heureusement, cela évolue en réaction à la crise énergétique alors que les exploitants sont plus nombreux à réaliser des plans de comptage. C'est une bonne pratique, puisque la mesure par des solutions de comptage et de sous-comptage permet de comprendre où l'on consomme le plus dans son bâtiment et d'identifier les équipements sur lesquels il convient d'agir. S'il ressort des analyses que l'éclairage consomme plus que la normale, il serait sans doute judicieux d'installer des LEDs à la place des anciennes ampoules, ou que le chauffage est le plus gros poste de la facture énergétique, il conviendrait de s'équiper d'une pompe à chaleur pour remplacer une vieille chaudière à gaz. En plus, pour en revenir aux réglementations, le suivi de la mesure constitue la base du décret tertiaire, qui impose de connaître la consommation de son bâtiment et de remonter ces données de mesure sur la plateforme OPERAT de l'ADEME, pour montrer quelles sont les réductions des consommations énergétiques obtenues.
« Plus de 90 % des bâtiments ne sont toujours pas connectés à un logiciel de visualisation de leurs consommations d'énergie. »
L'obligation du pilotage dans le tertiaire
Dans la panoplie réglementaire mise à la disposition des acteurs du tertiaire, le décret BACS oblige à installer un système d'automatisation et de contrôle du bâtiment, ou GTB (Gestion Technique du Bâtiment) dans les bâtiments tertiaires équipés d'un chauffage ou d'une climatisation d'une puissance nominale supérieure à 290 kW, d'ici le 1er janvier 2025. Cent cinquante mille bâtiments sont concernés en France. Et avec l'élévation constante des coûts de l'énergie, l'installation d'une GTB est plus que jamais rentable. En janvier 2022, le retour sur investissement était estimé à 3 à 5 ans. Aujourd'hui, c'est plus rapide (entre 1 et 3 ans) et à cela s'ajoute le dispositif des Certificats d'Economies d'Energie pour financer sa GTB. Prenons un exemple concret : celui d'un immeuble parisien de 3 000 m² de bureaux. L'acquisition d'une GTB de classe B (selon la catégorisation de A à D, de "à haut rendement énergétique" à "non rentable d'un point de vue énergétique" de la norme NF EN ISO 52120-1:2022) a coûté 26 105 euros en janvier 2022, avec un potentiel d'économie de 10 224 euros par an et une prime CEE de 9 585 euros. Le ROI a été seulement d'un an et demi environ. Alors pourquoi seuls 6 % des bâtiments sont équipés d'un système pilotage ?
« Avec l'élévation constante des coûts de l'énergie, l'installation d'une GTB est plus que jamais rentable. Le retour sur investissement est rapide et s'estime entre 1 et 3 ans ! »
L'exigence d'un contrat de maintenance du système de pilotage
En plus de l'obligation d'une GTB, le décret BACS exige aussi qu'elle soit correctement entretenue. Dans cette perspective, Schneider Electric a ajouté une brique servicielle à sa GTB dernière génération, pour vérifier que le système de pilotage fonctionne bien en permanence et que ses équipements sont dans la meilleure configuration. Cette solution fournit toutes les informations nécessaires au bâtiment, en identifiant les dysfonctionnements au niveau des serveurs et des contrôleurs pour les résoudre de façon proactive. Elle permet ainsi de diviser par 3 le nombre des opérations de maintenance et de délivrer les bons niveaux d'efficacité énergétique !
Une GTB pour plus de flexibilité
Enfin, avec le risque pour cet hiver de coupure du réseau d'électricité, le gestionnaire du transport d'électricité RTE et l'agence de transition écologique ADEME, soutenus par le ministère de la Transition écologique, ont mis en place un nouveau service, écoWatt, pour aider les Français à mieux consommer l'électricité à partir d'un système d'alerte écoWatt vert (consommation normale), écoWatt orange (situation tendue) et écoWatt rouge (coupure inévitable si l'on n'abaisse pas la consommation d'énergie). Or la GTB permet d'automatiser les éco-gestes définis par RTE pour économiser l'énergie, l'utiliser au meilleur moment et permettre de moduler la consommation dans le bâtiment tertiaire en cas d'alerte écoWatt rouge. Avec le pilotage de l'énergie, les exploitants peuvent ainsi limiter la consommation dans les locaux inoccupés, anticiper la montée en température des bureaux pour l'arrivée des occupants, abaisser la ventilation, réduire l'éclairage intérieur, ou encore décaler la recharge des véhicules électriques. En tout, sept éco-gestes préconisés par RTE facilement pilotables de façon pérenne !
Mesure et pilotage : quelles solutions choisir ?
La performance de certains logiciels pour le suivi de la mesure, tels que EcoStruxureTM Power Monitoring Expert dans les grands bâtiments, ou EcoStruxureTM Facility Expert dans ceux de taille plus modeste, n'est plus à prouver. Power Monitoring Expert (PME) est un système de gestion de l'énergie multifluide, multisite et interopérable. Facility Expert (FE) est un logiciel de supervision Plug&Play facile à intégrer et à utiliser. Ces outils permettent de collecter les données, de les agréger et de les contextualiser, pour identifier les gisements d'économie d'énergie, mais aussi pour connaître en permanence l'état de son installation pour qu'elle fonctionne plus longtemps. Ils sont déjà largement éprouvés avec de nombreux retours d'expérience. Dans le monde, on compte 25 000 installations avec PME et le nombre d'exploitants de petits bâtiments satisfaits par FE se comptent par centaines, rien qu'en France. Découvrez en vidéo l'exemple de l'Université Grenoble Alpes, équipée avec PME, connecté à plus de 300 000 centrales de mesures dans 500 000 m² de bâtiments sur un campus de 175 hectares. Côté pilotage du bâtiment, la GTB dernière génération comme EcoStruxureTM Building Operation (EBO) est composée de capteurs (sondes de température ou de pression, par exemple) et d'actionneurs (contacteurs de pilotage de l'éclairage, vannes de régulation d'une chaudière…), qui remontent des informations aux automates et contrôleurs. Au-dessus, EBO compte une supervision qui fédère l'ensemble des automates, tout en apportant une interface homme-machine. Elle constitue ainsi la colonne vertébrale du bâtiment qui collecte 95 % des informations. Bonus avec EBO : parce qu'elle est interopérable, elle est capable de remonter les données de tous types d'équipements du bâtiment, via le protocole de communication Bacnet IP. Il suffit de renseigner l'adresse IP de l'équipement pour communiquer avec lui. Mais qui dit interopérabilité, dit aussi risque de faille de sécurité puisque les équipements parlent tous d'une même voix. C'est pourquoi EBO est l'un des premiers systèmes à intégrer le protocole Bacnet Secure, pour sécuriser tous les échanges. Si cela ne suffisait pas, elle compte en plus le composant Secure Boot, un micrologiciel qui garantit qu'il n'y aura aucun risque de falsification au démarrage de l'automate. Enfin, pour garantir le confort d'utilisation des applicatifs de l'entreprise par les usagers, EBO répond à la norme SAML 2.0 d'authentification, couplée à l'Active Directory du client pour gérer la politique de mot de passe des collaborateurs en toute sécurité.Schneider Electric a de surcroît ajouté une brique servicielle, appelée Building Advisor , à sa GTB EBO. La dernière version de Building Advisor permet en plus de lancer des alarmes depuis EBO, en cas de dysfonctionnement ou de pic de consommation. Elle contrôle également en permanence l'état des équipements du bâtiment, pour une durée de vie plus longue.
Pour savoir quels leviers activer pour optimiser l'efficacité énergétique des bâtiments, consultez notre brochure qui détaille les quatre étapes pour réduire les consommations d'énergie.