Le groupe britannique Wolseley cherche à se désengager de sa filiale française ISB, spécialisée dans le bois, qui emploie 800 personnes sur une trentaine de sites. Bénéficiaire, cette filiale souffre cependant d'un marché de la construction en berne.

Le spécialiste britannique de la distribution de matériaux de construction Wolseley, qui a déjà entamé en 2013 un mouvement de cession et de fermetures de magasins en France, cherche une solution pour se désengager totalement de sa filiale française ISB. "Le groupe continue d'appliquer des principes d'allocation disciplinée des ressources dans toutes ses activités et a décidé d'explorer des options de sortie pour le futur d'ISB, l'activité de solutions bois en France", annonce l'entreprise. Cette filiale a réalisé un chiffre d'affaires de 257 M€ et un bénéfice de 1,28 M€, grâce à un effectif d'environ 800 personnes réparties sur 29 sites. Wolseley n'annonce, à ce stade, aucune solution précise, ni reprise, ni fermeture.

 

De son côté, le groupe, qui clôture ses comptes en décalé, a déclaré avoir "réalisé un bon résultat dans l'ensemble", avec une amélioration de la situation en Amérique du Nord mais une demande toujours faible en Europe. Dans son bilan, très axé sur le bénéfice net, cher aux actionnaires, Wolseley précise l'avoir fait progresser de plus de 70 %, en atteignant les 648 M€.

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