2014 sera l'année de la négociation sur le temps de travail, nous a également indiqué la directrice des ressources humaines d'EDF Marianne Laigneau, au cours d'une rencontre organisée par l'Association des journalistes de l'information sociale (Ajis), le 3 décembre 2013. "Nous n'avons pas attendu la Cour des comptes pour entamer la réflexion sur le temps de travail", faisant référence à une note de septembre dernier où les magistrats de la rue Cambon critiquaient l'organisation héritée de l'accord signé en 1999. En l'occurrence, le régime des 32 heures était montré du doigt. Un temps de travail réduit qui concerne 17 % des salariés d'EDF, selon les mots de Marianne Laigneau.

 

"Nous voudrions adapter le temps de travail aux enjeux industriels actuels qui ne sont plus ceux de 1999", a-t-elle ajouté. Elle a d'ailleurs signalé ce jour-là qu'elle souhaitait la mise en place du forfait jours pour les cadres du groupe, puisque "l'entreprise a besoin de davantage de souplesse."

 

Un dossier "épineux"
Toutefois, au lendemain des élections professionnelles en 2013 (Ndlr : 70 % de taux de participation), la DRH très prudente, sur ce dossier "épineux", a précisé qu'un travail de diagnostic est en train d'être finalisé. Parallèlement se tiennent à l'heure actuelle des séminaires informels avec les organisations syndicales. La négociation devrait, elle, débutée, à partir de mars ou avril 2014.

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