D'après une analyse du groupe Barnes, le marché parisien des logements de prestige pourrait se stabiliser en 2011, après avoir connu de fortes hausses en 2010.

Avec une hausse des prix vertigineuse dépassant les 20%, l'année 2010 a sans conteste été celle de l'explosion du marché de l'immobilier de prestige à Paris et dans la banlieue huppée de Neuilly-sur-Seine (92). Partout ailleurs en France, en revanche, les prix sont restés stables, d'après une étude réalisée par Barnes, spécialiste de l'immobilier de prestige.

 

D'après l'analyse de Barnes, l'envol des prix sur le marché parisien tient à trois facteurs majeurs : la rareté de l'offre, le pouvoir d'attraction de la ville, et le fait que les taux d'intérêt soient à leur plus bas niveau depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. «Les prix ont encore battu leurs records en janvier 2011 et le mouvement haussier semble ne jamais devoir s'arrêter», indique le cabinet qui «a pourtant le sentiment d'arriver à la fin d'un cycle qui devrait se traduire, par une phase de stabilité. Mais rien ne peut prédire une véritable baisse».

 

Pour soutenir la théorie d'une baisse en 2011, Barnes rappelle que les taux d'intérêt ont commencé à remonter, et que l'année à venir sera celle de la révision de la fiscalité immobilière, pour laquelle l'hypothèse d'une taxe sur les plus-values engendrées par la vente de la résidence principale n'est pas exclue. «Ce n'est, pour l'heure, qu'une annonce, une telle taxe a peu de chances d'être adoptée par le Parlement avant les élections de 2012, mais un certain nombre de particuliers fortunés devraient l'anticiper», estime l'étude.

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