Le groupe espagnol de matériaux Uralita a signé un accord l'amenant à se séparer de sa division isolation, connue sous la marque Ursa. C'est un fonds d'investissements américain qui reprendra cette activité.
Uralita a trouvé un accord avec ses créanciers qui entraîne une prise de contrôle de sa division isolation, portée par Ursa, par le fonds d'investissements KKR. Une fois la transaction approuvée par l'ensemble des actionnaires d'Uralita et par les autorités compétentes, l'activité sera séparée du reste du groupe espagnol de matériaux de construction. Ce dernier conservera une participation de 10 % dans Ursa. En mai 2013, le fonds américain avait déjà consenti un investissement de 320 M€ sur une durée de 7 ans pour racheter la dette d'Uralita.
KKR, fonds créé en 1976, gère un capital de 99 sociétés représentant un capital de presque 100 milliards de dollars. De son côté Uralita détaille : "Avec l'apport de ce nouvel actionnariat, Ursa renforce ainsi sa structure financière et aura les moyens de poursuivre l'exécution de sa stratégie et de son plan de développement ambitieux, avec les équipes actuelles".
La société espagnole possède 14 usines situées en Belgique, France, Allemagne, Italie, Pologne, Russie, Slovénie, Espagne et Turquie. Trois d'entre elles sont dédiées en partie au marché français : deux sites de production de laine de verre et de polystyrène extrudé à Saint-Avold (Moselle) et El Pla de Santa Maria (Espagne), ainsi qu'un site de production de laine de verre à Desselgem (Belgique). L'unité mosellane produit à la fois la laine minérale (34.000 tonnes/an) et le polystyrène extrudé. Ursa France emploie environ 200 collaborateurs.
Chez Eiffage, "nous n'avons jamais traité autant de grandes affaires" (Benoît de Ruffray)
