Thomas König reprend : "L'utilisation conjuguée du photovoltaïque, de l'éolien et de l'eau comme énergies va nous permettre de tendre vers 100 % d'énergies renouvelables à l'avenir". Car d'autres développements sont prévus. Le premier devrait être l'alimentation des chaudières industrielles à gaz par du biogaz produit localement, grâce à des déjections animales. Il est également question de racheter la production électrique d'une troisième éolienne, cette fois afin d'alimenter une installation géothermique. D'autant que les plans d'industrialisation se poursuivent : une seconde unité, dédiée cette fois à la production d'isolant polyuréthane, va jaillir de terre en 2017, à proximité de la première. Pour un investissement supplémentaire de 20 M€, elle emploiera 40 personnes supplémentaires. "Les deux sites mutualiseront les ressources : la chaleur du process bitume pourra être réutilisée dans le process PU, grâce à une cogénération monobloc qui produira aussi de l'électricité", anticipe le directeur. Quant au recyclage des matériaux, il est également prévu dans le plan industriel, avec une élimination des produits de second choix et une réintégration dans le cycle de production. Une façon de produire tout en réduisant l'empreinte carbone, en somme.

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