Le secrétaire d'Etat aux transports Alain Vidalies a annoncé, mercredi 6 mai, à l'Assemblée nationale, un plan doté d'une enveloppe supplémentaire de 100 millions d'euros portant sur 150 chantiers nationaux, routiers et fluviaux.

Après le déblocage des aides gouvernementales du plan de relance autoroutier, voici un nouveau ballon d'oxygène supplémentaire pour les travaux publics. Le secrétaire d'Etat aux Transports, Alain Vidalies, a annoncé mercredi 6 mai, lors d'un débat sur le sujet à l'Assemblée nationale, "une enveloppe supplémentaire exceptionnelle" de 100 millions d'euros pour cette année sur les budgets gérés par le ministère.

Objectif : bénéficier aux PME des travaux publics

Cette somme servira à financer près de 150 chantiers de réfection ou de modernisation des infrastructures de transport, qu'il s'agisse du réseau routier national non concédé ou des voies navigables, a précisé Alain Vidalies devant les députés. Ces chantiers vont bénéficier aux PME des travaux publics sur l'ensemble du territoire, indique le ministère, qui espère qu'ils pourront être lancés dès cet été. Ce plan, faisant office d'"initiative de relance", sera mis en oeuvre "dans les trois mois", a-t-il détaillé.

Remplacer l'écotaxe

Par ailleurs, le Gouvernement dira fin juin prochain, après le travail de concertation avec les transporteurs routiers, quel dispositif il mettra en place à partir de 2016 pour remplacer les recettes de l'écotaxe, a-t-il souligné. Deux solutions sont toujours en cours : une vignette, et une pérennisation du dispositif mis en place pour 2015 - l'extension aux poids lourds de la hausse de quatre centimes par litre de la taxe sur le gazole : "Certains pensent qu'avec une vignette, on fait plus payer les camions étrangers qu'avec la taxe gazole. J'ai fait faire des études (…), on va poursuivre les discussions", a commenté Alain Vidalies. Les recettes de l'écotaxe devaient notamment être affectées à l'Agence de financement des infrastructures de transport en France (Afitf).
Et d'indiquer : "Nous sommes dans l'attente d'une recette -de l'ordre de 50 millions d'euros- liée aux futurs usages des portiques." Pour rappel : l'appel d'offres lancé récemment pour démonter ces équipements a été évalué entre 1,6 et 7 millions d'euros.

 


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