Les retenues ont été installées sur une ancienne friche industrielle, en contrebas d'un terril. "Cela a nécessité le déplacement de 50.000 m3 de remblais et les ouvrages ont été étanchés par 19.000 m² de géomembranes", ajoutent les responsables. Techniquement, deux cascades successives permettent d'oxygéner l'eau afin d'oxyder le fer dissous. Les oxydes de fer rougeâtres précipitent et coulent alors vers le fond des deux premiers bassins de 4,50 mètres de profondeur, où ils s'accumulent dans les boues. "Les deux premiers bassins traitent entre 60 et 80 % du fer, tandis que les deux bassins de lagunage, de moins de 1 mètre de fond, traitent les 20 à 40 % restants", détaille Sonia Heitz, ingénieur hydrogéologue. Dans ces derniers, des roseaux permettent également de capter le manganèse, présent en concentration moindre que le fer.

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