Le candidat d'En Marche, Emmanuel Macron, a ouvert le bal, en annonçant un programme de 50 milliards d'euros d'investissement de la part de l'Etat dont 20 milliards d'euros directement pour les infrastructures. Toutefois, il prévoit une économie de 60 milliards d'euros dont 10 milliards d'euros pour les collectivités. "Les 10 milliards d'euros d'économies ne seront pas des baisses de dotation mais ces dernières devront se concentrer sur leur fonctionnement, précise-t-il. Je propose un plan girondin pour cinq ans et je donne la possibilité d'un bonus-malus pour encourager les collectivités qui se donnent les moyens."

 

Interrogé par le président de la FNTP sur l'idée de création d'un Conseil d'orientation et de programmation des infrastructures sur le long terme, (Copil), l'ancien ministre de l'Economie, Emmanuel Macron partage cette "philosophie". Tout en reconnaissant qu'"en 2010 et 2011, il n'y a pas eu de stratégies publiques réelles." Le candidat propose une loi de programmation et d'évaluation ainsi que la création d'une commission paritaire constituée d'élus de représentants de TP pour définir une stratégie quinquennale.

 

Sur la question du financement des infrastructures, il souhaite une augmentation de la TICPE et croit en l'Eurovignette. Sur l'avenir des grands projets d'infrastructures, le candidat à la présidentielle s'engage à "aller jusqu'au bout" : "Si on arrêtait, par exemple, le Lyon-Turin, on se priverait des financements engagés alors que sur le canal Seine-Nord." . Pour Notre-Dame-des-Landes, Emmanuel Macron, s'est dit favorable, car "c'est un projet qui a été voté. Mais je ne veux pas un Sivens puissance 20 !",a-t-il toutefois précisé.

 

 

Sur le sujet épineux de la pénibilité, le candidat d'En Marche ! a annoncé qu'"il n'abandonnerait ni sur le fond ni sur la forme le compte de prévention. Ce mécanisme doit être avant tout concerté au niveau des branches." Tout en annonçant qu'il détaillera le 2 mars prochain son plan dédié aux retraites.

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