Piloté par les Nations-Unies, le Centre d'excellence international des concessions et PPP a été créé ce jeudi 21 mai dans les locaux de la FNTP à Paris. Objectif de cette nouvelle instance internationale : uniformiser les pratiques de recours à ce type de contrat et faire croître le PIB mondial.

A l'initiative de l'Institut français des experts juridiques internationaux (IFEJI), de la Confederation of international construction associations (CICA), du Medef et des ministères des Affaires étrangères et de l'Economie sous l'égide des Nations-Unies, le centre d'excellence international des concessions et PPP a été créé jeudi 21 mai 2015 dans les locaux de la FNTP dans l'optique d'étudier, analyser, simplifier et proposer de nouvelles normes de bonnes pratiques de recours aux PPP.

 

Cette nouvelle instance internationale basée à Annemasse (Haute-Savoie) aura avant tout pour mission de proposer, dès l'automne 2015, au siège de l'ONU à New-York, "un guide de bonnes pratiques uniformisant les recours aux marchés de partenariats suivants contrats de partenariats, concessions ou affermages", indiquent les représentants de l'IFEJI, et de la CICA dans un communiqué. Et de préciser : "Nous y organiserons d'ailleurs, dans la région d'Annemasse, les 29 et 30 octobre prochains le forum international des PPP".

La France experte en PPP

Enfin, "le choix de la France comme Capitale du centre d'excellence s'explique notamment par l'expérience du pays en matière de PPP, soulignait ce jeudi la FNTP. Soit pour les concessions d'autoroutes ou pour les nombreux travaux publics opérés en PPP, le pays bénéficie d'une réelle expertise en la matière."

 

En effet, 2015 est une année majeure pour l'organisation, d'autant plus que les Nations-Unis annonceront les objectifs du Subtainable Developement Goals (SDG) pour améliorer les relations Nord/Sud, permettre un décollage des Pays en voie de développement (PVD).
"Une nouvelle mobilisation internationale est à prévoir", soulignent les deux organisations internationales.

 

 

Et d'ajouter s'agissant des PPP dans les pays en voie de Développement : "A ce jour, le constat est très décevant. Peu de projets programmés ont vu le jour. Ceux qui sont engagés, moyennant le plus souvent des coûts de transaction très élevés et de longs délais deviennent trop rapidement des projets en détresse."

 

Avant de reconnaître que "la création d'infrastructures augmenterait d'un à deux % le PIB mondial. Le recours aux PPP pourrait, à l'échelle de la planète, permettre la création d'infrastructures."

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