Après plusieurs jours de négociations, les syndicats (à l'exception de la CGT et de FO) et la Fédération des magasins de bricolage ont trouvé un accord sur les contreparties à apporter au travail dominical. Les mouvements syndicaux estiment avoir obtenu suffisamment de garanties sur les compensations des salariés.

Est-ce l'épilogue du long feuilleton sur le travail du dimanche ? L'accord était attendu depuis plusieurs jours et les fédérations du commerce CFDT et CFTC ont finalement signé, ce jeudi 23 janvier 2014, le texte proposé par la Fédération des magasins de bricolage. Pour être ratifié, les mouvements signataires devaient représenter plus de 30 % des voix du secteur, or CFDT et CFTC totalisent 49 % à elles deux. De leur côté, la CGT (27 %) et FO (20 %), n'ont pas signé l'accord mais n'atteignaient pas les 50 % nécessaires au blocage du projet.

 

Les salariés volontaires obtiendront des compensations
Le président de la fédération CFTC du commerce, Patrick Ertz, qui se montrait encore hésitant peu de temps avant la fin des négociations, a déclaré avoir obtenu une garantie sur "le très strict respect de la liste des magasins concernés par une ouverture le dimanche", à l'AFP. Les salariés qui se porteront volontaires obtiendront, par ailleurs, un ensemble d'avantages : doublement au minimum de la rémunération, attribution d'un repos compensateur, accès à la formation, engagement en termes d'emploi…

 

Rappelons que le gouvernement avait publié, à la fin du mois de décembre 2013, un décret autorisant temporairement des enseignes de bricolage (Bricorama, Bricomarché, Brico Dépôt, Castorama, Leroy Merlin, Les Briconautes, Mr. Bricolage et Weldom) à ouvrir leurs portes le dimanche, le temps qu'une nouvelle législation plus globale soit élaborée, débattue et votée, à l'été 2015. L'ensemble des syndicats estimait alors avoir été mis devant le fait accompli et avait obtenu de négocier un accord avec la FMB.

 

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